Fête de l'Aïd : un abattoir clandestin de moutons dans une ferme de Côte-d'Or

Publié le 13/09/2016 - 08:39
Mis à jour le 15/04/2019 - 09:41

Plusieurs dizaines de moutons égorgés selon l’abattage rituel, ou allant l’être, ont été découverts lundi 12 septembre 2016 dans une ferme de Pluvet (Côte-d’Or), qui ne détenait pas d’autorisation au premier jour de l’Aïd el-Adha, a-t-on appris auprès de sources concordantes.

 © Alexane Alfaro
© Alexane Alfaro

Alertés par des riverains de la présence d'une centaine de personnes sur une exploitation agricole, les gendarmes se sont rendus sur place en milieu de
journée et ont constaté l'existence d'un lieu d'abattage "sauvage" dans une stabulation, a précisé la procureure de Dijon, Marie-Christine Tarrare. Le lieu avait été mis à disposition par l'exploitant agricole "en toute connaissance de cause", puisqu'il vendait les moutons, égorgés sur place par les acheteurs, a-t-elle ajouté.

Les identités des personnes présentes et de celles ayant payé leur mouton par chèque ont été relevées, tandis que les moutons tués en toute illégalité ont été saisis et remis à l'équarrissage pour destruction, selon Mme Tarrare.

Dans le Nord, des gendarmes ont aussi découvert lundi un abattoir clandestin et une cinquantaine de moutons à Vieux-Berquin , entre Lille et Dunkerque, alors que les musulmans célèbrent l'Aïd el-Adha, a-t-on appris auprès de la préfecture du Nord. L'abattage d'un animal dans des conditions illicites est puni de six mois d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende.

Les musulmans célèbrent à partir de lundi l'Aïd el-Adha (la fête du sacrifice) ou Aïd el-Kébir (grande fête), durant laquelle plus de 100.000 moutons sont abattus en France en trois jours. Outre les 120 abattoirs pérennes, une soixantaine d'abattoirs temporaires ont été agréés afin d'enrayer les pratiques clandestines.

(Source : AFP)
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