Le problème est que le festival a déjà prévu une équipe d'une cinquantaine d'agents de sécurité professionnels pour assurer la sécurité du site. En outre, aucune convention de ce type n'avait été signée l'an passé.
Aucun incident n'avait non plus été à déplorer. "On se demande pourquoi on est visé ?", s'interroge Florent Sanseigne, créateur du festival. "Nous nous sommes renseignés sur d'autres festivals en région et dans le département et cette convention est appliquée de façon aléatoire, au cas par cas."
Un festival similaire accueillant 10 000 personnes sur trois jours dans un milieu rural dans un département limitrophe (et donc dans les mêmes conditions) n'y serait ainsi pas soumis, contrairement à eux.
Un manque de dialogue
Ce qu'il regrette avant tout, c'est le manque de dialogue. "Nous avons demandé à avoir une discussion avec la préfecture qui nous a renvoyé un courrier en nos indiquant que cette convention devait être appliquée."
Celle-ci imposerait la présence de 40 à 50 gendarmes, quand l'an passé, seuls une dizaine d'hommes sur la demande de organisateurs avaient été mobilisés.
Peut-être pas de festival en 2015 ?
Bien sûr, le problème majeur est le coût financier que cela va impliquer. "Nous ne vivons que sur l'autofinancement. Cela va nous mettre un peu de plomb dans l'aile et on ne peut pas remettre en cause cette édition 2014 déjà bien en place", explique Florent Sanseigne.
"Notre schéma économique est calculé à chaque centime près." D'autres réunions sont prévues notamment avec la sous-préfecture de Dole sur d'autres questions d'organisations. Les responsables du festival espère bien trouver une issue à cette situation. Sans quoi l'édition 2015 pourrait être remise en cause...