”Nous saluons le dialogue que nous avons pu avoir avec le directeur académique des services de l’Education Nationale ayant abouti à la fin des projets de suppression de classe dans les écoles Sapins, Jean Zay et Saint-Claude”, écrivent les élu(e)s. Pour autant, des projets de fermeture sont maintenus et ceux-ci les interrogent : ”la plupart des établissements concernés par des fermetures sont dans les quartiers prioritaires. Ils verront le nombre d’enfants par classe considérablement augmenter, au détriment des conditions d’apprentissage des élèves.”
De plus, les élu(e)s de la majorité précisent que ”l’inclusion scolaire, l’égalité des chances et la réussite éducative des enfants bisontins passe par l’amélioration de la prise en compte des besoins pédagogiques des enfants et de la diminution de la charge de travail des enseignants.”
C’est pourquoi ils demandent ”une réouverture des discussions” à la direction de l’inspection académique du Doubs.
"Utilisons la baisse du nombre d’élèves afin d’augmenter le taux d’encadrants par enfant"
Dans un communiqué en parallèle ce jeudi, l'adjoint à la maire de Besançon en charge du quartier Orchamps-Palente, Hasni Alem, se dit "fondamentalement opposé à ces projets de fermeture. Si, Dieu merci, la fermeture d’une classe de maternelle à l’école Jean Zay a été annulée, le choix de maintenir cette fermeture dans deux autres écoles du quartier aura pour conséquence d’aggraver les inégalités sociales. Cette fermeture impliquera qu’il y aura en moyenne 24 élèves par classe dans ces deux écoles."
Il ajoute qu'"au lieu de chercher à brader l’avenir de nos enfants pour quelques économies de bout de chandelles, utilisons la baisse du nombre d’élèves afin d’augmenter le taux d’encadrants par enfant. Dans un quartier comme celui d'Orchamps-Palente, ce choix est un très mauvais signe et ouvre la porte à un risque de dérive du quartier. L’émancipation des quartiers populaires passera par l’école publique ou ne passera pas…"