Fermeture imminente de l’aéroport Dole-Tavaux : quels sont les recours possibles face aux annulations de vols ?

A l’approche des vacances de février et face à la fermeture du 26 mai au 11 juillet 2025 de l’aéroport de Dole Tavaux pour rénover la piste de décollage, nous nous sommes intéressés à vos droits et aux recours envisageables pour faire face aux compagnies aériennes. Un sujet que nous avons abordé avec Benjamin Capelli, juriste pour l’UFC Que choisir Doubs - Territoire de Belfort à Besançon.

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Toutes celles et ceux qui ont déjà pris l’avion se sont déjà inquiété de l’avenir de leur valise lorsqu’elle est étiquetée et retirée de leur surveillance. D’autres ont déjà été confronté à des retards ou annulations de vols. Plus récemment et localement, des usagers qui avaient réservé leur vol à la compagnie Ryanair sont confrontés à une incohérence. Les billets concernent des vols qui se tiendront lors de la fermeture de l’aéroport Dole-Tavaux. En effet, d’importants travaux vont être entrepris afin de mettre en conformité la piste de décollage. Aucun avion ne pourra donc décoller du 26 mai au 11 juillet 2025.

Quels sont les droits des usagers ? Pour Benjamin Capelli, la situation n’est pas si simple : "Ce n’est plus une simple annulation de vol dans le sens où la compagnie ne peut pas réacheminer sur le vol d’après, car il n’y en a pas (…) En mettant en vente ces billets, la campagne a fait une faute importante. Cela autorise les personnes à demander un remboursement des frais qu’ils ont engagé pour réserver des hôtels".

Si des moyens de substitutions sont proposés (avec un départ en bus et l’acheminement vers un autre aéroport), "les passagers n’ont pas forcément d’obligation d’accepter cette proposition. Cela dépend ce que cela implique", indique le juriste.

Et en cas de retard, de détérioration des bagages ?

Enfin, concernant les assurances, Benjamin Capelli se veut prudent : "Prendre une assurance spécifique n’est pas toujours une bonne idée, car beaucoup de personnes ont déjà des assurances facultatives avec leur carte bancaire (…) si l’on prend une assurance, il faut bien regarder, car il y a des motifs qui seront imposés", précise-t-il.

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