Si les premières pensées des membres de l’association vont en premier lieu aux personnes "directement touchés par ce drame" à savoir les salariés et les jeunes du centre de formation, ils tentent surtout un dernier appel à Romain Peugeot pour reconsidérer sa décision de ne pas présenter de projet pour disputer le National 1, situation qui éviterait au club d’avoir à déposer le bilan.
Mais devant l’extrême incertitude de cette solution, l’association n’a "pas d’autre choix que d’envisager le pire". Elle entend alors dans un premier temps tenter de répondre à "l’urgence financière" en appelant les collectivités, entreprises et anciens joueurs à se rassembler "aux côtés de l’engagement des supporters" pour construire ce budget.
Urgence financière... et sportive
Dans un second temps, Sociochaux lance également un appel de détresse aux "anciens joueurs, fidèles parmi les fidèles" afin de répondre à l’urgence sportive et construire une équipe compétitive pour le National 3.
Enfin, l’association fait état de la reconstruction nécessaire "sur des bases solides" afin de gravir les échelons rapidement et "ne plus revivre un tel enfer". C’est ainsi qu’elle entend, reconstruire le club sur la base d’une construction sous forme de Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) comme le SC Bastia en s’appuyant sur sa levée de fonds actuelle devenue "vitale".
Le soutien du PS de Montbéliard
Une position partagée par le Parti socialiste de Montbéliard (section André Boulloche) qui estime dans un récent communiqué que "le tout capitalisme dans le sport doit cesser » à l’image de ces « instances du football français qui pensent plus aux pétro dollars d’investisseurs pour la visibilité du football français, et la démence des salaires du Paris Saint Germain qu’à tous ces gamins du Centre de Formation de Seloncourt, et à ces gamins qui supportent ce club depuis toujours et qui aujourd’hui n’ont plus rien".
Pour le PS, le format de SCIC choisi par l’association Sociochaux "pourrait être la solution" pour faire en sorte que "le FCSM ne retombe pas dans les mains d’investisseurs crapuleux".