Pour Jean-Philippe Allenbach, cet arrêt soudain n’est pas "étonnant"puisqu'il est "interdit à la fois de financement privé (la loi) et de financement public (pour cause de non-participation aux législatives)": "Le fédéralisme ayant toujours été au cœur du débat sur l’avenir de l’Europe, ce dernier se retrouve donc être aujourd'hui particulièrement vide de sens", indique-t-il.
Et d’ajouter : "Pire encore, il sera largement monopolisé par les représentants du primitivisme nationaliste, lesquels rêvent de renvoyer l’Europe un siècle en arrière...Un rêve qui dans le passé a fini en cauchemar".
Pour le président du mouvement Franche-Comté, une chose est claire : "l’ Europe du chacun pour soi, c’est l’Europe du malheur pour tous. Et à l'heure des menaces qui pèsent sur l'Europe, "La défense européenne sera fédérale ou ne sera pas !", faute de quoi nous n'aurons pour défendre l'Europe qu'une -"armée mexicaine"-", déplore-t-il.