Nouveau coup dur
Pour rappel, Faurecia souhaiterait se séparer de son activité pare-chocs pour un montant de 450 millions de dollars à des fonds d’investissement et des concurrents, notamment asiatiques. Une mesure qui "inquiète" Martial Bourquin. "L’usine d’Audincourt emploie 800 salariés et fait référence sur notre territoire [...] de nombreux investissements ont été réalisés dans l’usine et en font une avant-gardiste pour les nouvelles chaînes de peinture. La qualité de ces productions est unanimement reconnue et elle vient d’obtenir la fabrication du portillon arrière de la nouvelle 3008."
Ce qui lui fait dire que cette cession est "une grave erreur de stratégie industrielle". L'élu se désole par ailleurs d'assister à ce qu'il appelle "une financiarisation de notre économie [...] au détriment de tout projet industriel et c’est regrettable." Il a sollicité un entretien avec le PDG de Faurecia, M. Yann Delabrière.
La situation est d'autant plus mal vécue que l'équimentier automobile a presque doublé son bénéfice en 2014 (voir notre article lié).