"Le plan de suppression de 1.044 emplois à Belfort, dont 792 dans le secteur de la turbine à gaz, n'est pas acceptable. Il intervient de surcroît après un premier renoncement de GE à créer 1000 emplois en France", a déclaré M. Roussel dans un communiqué.
"Respecter les engagements de 2014"
L'intersyndicale de General Electric (GE) à Belfort et des élus ont annoncé mardi leur intention de mettre en demeure le gouvernement pour exiger que l'industriel américain respecte les engagements pris au moment du rachat du pôle énergie d'Alstom en 2014 et suspende son plan de suppression d'emplois.
Soupçons d'optimisation et de fraudes fiscales
Pour Fabien Roussel, "l'amende due de 50 millions d'euros est dérisoire au regard du chiffre d'affaire de la multinationale".
Or, avance le député communiste du Nord, "l'État dispose de leviers importants": "il peut prévoir une amende extrêmement forte et dissuasive pour non respect des engagements pris. Il peut également décider, avec d'autres acteurs de la filière tels Alstom, de reprendre l'activité à GE".
Lui a "décidé de saisir le PNF au sujet des soupçons d'optimisation et fraudes fiscales pratiquées par les filiales de GE avec celle basée en Suisse".
(Selon AFP)