"Je suis donc cité prochainement à comparaître et souhaitais rendre l'information publique, conformément à l'exigence de transparence que je m'applique par principe", déclare l'élu dans un communiqué de presse.
Ses accusateurs lui reprochent des propos tenus lors d'un conseil municipal, le 14 décembre. L'avant-veille, une manifestation anti-avortement avait eu lieu dans les rues de la ville. Lors de ce conseil municipal, les élus devaient voter l'adoption d'une charte de laïcité et la cession d'un terrain à une association de la communauté musulmane pour y édifier une mosquée.
À un élu d'opposition qui l'interpellait sur le sujet, M. Rebsamen avait répondu: "Je crois qu'il y a dans l'islam de France tout ce qu'il faut pour respecter les règles de la laïcité", selon des propos rapportés par le quotidien régional Le Bien Public.
"Ils me reprochent d'avoir dit qu'ils étaient +pire+ que des terroristes", a expliqué M. Rebsamen
"Par contre, je dénonce toutes les dérives qui sont aujourd'hui des dérives qu'on peut appeler terroristes, bien évidemment, mais pires que cela. Toutes celles qui sont des religions qui manifestent dans la rue, comme la Sainte Famille l'autre jour, pour je ne sais quoi d'ailleurs", avait-il ajouté selon la même source.
"Ils me reprochent d'avoir dit qu'ils étaient +pire+ que des terroristes", a expliqué M. Rebsamen à l'AFP. "Je réserve mes explications à la justice mais je tiens à réaffirmer, après avoir fait voter en conseil municipal la charte de la Laïcité, que la loi protège la foi tant que la foi ne dicte pas la loi. Je veux redire aussi mon soutien le plus total au juste combat des femmes pour le droit à disposer librement de leurs corps", indique l'élu dans son communiqué.
(Source AFP)