"La France sera donc à l'initiative pour que l'Europe se concentre sur l'essentiel: la sécurité et la défense de notre continent pour protéger nos frontières et pour préserver la paix face aux menaces, l'investissement pour la croissance et pour l'emploi pour mettre en oeuvre des politiques industrielles dans le domaine des nouvelles technologies et de la transition énergétique, l'harmonisation fiscale et sociale pour donner à nos économies des règles et à nos concitoyens des garanties, enfin le renforcement de la zone euro et de sa gouvernance démocratique", a déclaré le chef de l'Etat.
L'UE "doit être comprise et contrôlée par ses citoyens", a-t-il affirmé, confirmant qu'il se rendrait lundi à Berlin pour y retrouver la chancelière allemande Angela Merkel, avant le sommet européen post-Brexit de mardi et mercredi à Bruxelles. Préalablement à ce sommet, François Hollande a aussi annoncé qu'il rencontrerait "les responsables politiques des grandes formations de notre pays".
Peu après l'annonce officielle du Brexit, le chef de l'État français s'était entretenu pendant une vingtaine de minutes avec la chancelière allemande Angela Merkel et le président du Conseil européen Donald Tusk. Puis il a réuni autour de lui pendant près d'une heure les ministres concernés, les ministres des Finances, Michel Sapin, des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault ainsi que le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll et le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Harlem Désir. Fait exceptionnel, le commissaire européen aux Finances et à l'Economie et ancien ministre Pierre Moscovici avait été convié à cette réunion de crise.
(AFP)