Selon Extinction Rebellion, la publicité serait source d'un profond cercle vicieux. "La publicité nous pousse à consommer plus que ce dont nous avons réellement besoin. Cela provoque une surproduction de biens qui épuise les ressources naturelles, détruit le vivant et dérègle le climat", déplore-t-il. D'après le mouvement, la population serait prête à diminuer de 89,6% la publicité. Outre la perte de concentration, les membres déplorent également les impacts nocifs sur l'environnement. "Les éclairages publicitaires contribuent également à la pollution lumineuse qui perturbe tant la biodiversité", affirme-t-il.
Pas d'impact sur les municipalités ni sur les petits commerces
Face à ce fléau, le collectif souhaite poursuivre son objectif, celui de lutter contre la publicité. Une mission qu'il juge comme essentielle pour le futur. "La publicité apparaît comme un puissant accélérateur des grands maux de la société". Si certains élus locaux s'opposent à ces actions, les membres insistent sur le fait que ces initiatives "ne privent pas vraiment les municipalités d'une source de revenus". Selon eux, "elles compensent les pertes minimes des revenus de la publicités par une diminution des budgets communication". Des actions, qui ne seraient pas non plus dangereuses pour les petits commerces. "En France, 615 entreprises sur 3.100.000 font de la publicité. Autrement dit, tout le marché publicitaire est dédié à seulement 0.02% des entreprises", informe-t-il.
Un but : l'arrêt immédiat et total de la publicité à Besançon
Dans ce contexte, le mouvement rappelle la Convention citoyenne pour le climat, tenue en juin 2020, qui avait été marquée par la présence de 150 personnes représentatives. "À 89,6%, elles sont tombées d’accord pour demander, entre autre l’interdiction des panneaux publicitaires dans les espaces publics extérieurs, hors information locale et culturelle", confirme-t-il. Dans cette même logique, le groupe exige "l'arrêt immédiat et total de la publicité au sein de l'agglomération bisontine" et affirme clairement de continuer ces actions "tant qu'elle n'aura pas disparu totalement de la ville".