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L'opération a démarré après l'appel d'un "témoin" pour signaler à la police une prise d'otage dans les locaux de La Rodia à 9 heures. Une centaine de sapeurs-pompiers, gendarmes, policiers et militaires de l'Armée de terre ont été mobilisés jusqu'à 13 heures. Un très large périmètre de sécurité a été établi par la police de La Rodia au pont de Bregille.
Bilan de cet exercice : deux des trois "terroristes" sont "décédés", le troisième est "gravement blessé". Parmi les "otages", douze sont "décédés" sur une trentaine.
Un "retex" pour connaît tout ce qui fonctionne bien et ce qui ne fonctionne pas
Pendant toutes les opérations, "à la cellule départementale, tout a été noté minute par minute : qui a appelé, qu'est-ce qui s'est passé, combien de temps ça a pris et ce qu'il s'est passé durant toute la durée de l'exercice, quels sont les points sur lesquels il faut s'améliorer, les erreurs qui ont été faites", explique Raphaël Bartolt, Préfet du Doubs. "Ensuite un retex (ou retour d'expérience) sera effectué à partir de cet exercice et qui fera l'objet la semaine prochaine d'un exercice au niveau zonal comme il a déjà été réalisé en Haute-Saône et en Saône-et-Loire. On fera un retex zonal avec plusieurs départements qui vont expliquer, sur des configurations différentes, quelles ont été les difficultés, quels sont les points peu appréciés des protocoles puisque c'est fait aussi pour ça. Cela permettra de mettre en place l'ensemble des acteurs qui, sur ce type d'événement, doivent être alertés avec tout un tas de protocoles et d'appels".
Le Préfet précise que "Ce qui est très important est de voir le bon chaînage entre les différents acteurs, ici notamment entre le responsable opérationnel qui est le commissaire police avec la gendarmerie puisque le PSIG-Sabre a également participé à l'intervention. Le but étant de faire travailler ensemble la police et la gendarmerie sur les tactiques d'intervention."
L'intérêt de ce type d'opération "est également de voir s'il n'y a pas de bugs opérationnels ici et là et d'améliorer les protocoles d'intervention, ça permet de maintenir en situation opérationnelle l'ensemble des acteurs qui doivent intervenir sur ce type d'événement." conclut Raphaël Bartolt.