Pas de panique si ce soir, votre enfant vous dit qu'un parent d'élève armé d'un fusil était en route pour le collège ou lycée ! Il s'agissait d'un exercice de l'académie de Besançon.
Le scénario
Le scénario commun à tous les établissements (écoles, collèges, lycées) a été le suivant :
« Le cabinet du Recteur reçoit un appel d’un parent très énervé. Celui-ci prévient qu’il va se rendre dans un établissement avec un fusil de chasse suite à un problème de discipline concernant son enfant. Il refuse de préciser l’école ou l’établissement concerné. »
Tous les établissements ont été mis en alerte sur l’instant. Chaque directeur d’école ou chef d’établissement a été libre d’apporter la réponse la plus adaptée à la menace signalée : soit évacuation des bâtiments, soit
mise à l’abri des personnes.
La durée de l’exercice a été laissée à la discrétion des directeurs/chefs d’établissement en tenant compte des conditions d’exercice (locaux, météo, âge des élèves). Pour l'occasion, près de 180 observateurs (policiers nationaux et municipaux, gendarmes, élus locaux, agents des préfectures, de la Draaf, des conseils départementaux, et des communes) ont été dépêchés dans les établissements francs-comtois.
Cet exercice pédagogique a pour objectif :
- de développer une culture de la sécurité dans les établissements scolaires publics et privés sous contrat, en partenariat avec les autres services de l’État et les collectivités territoriales ;
- d’exercer les élèves et l’ensemble de la communauté éducative à réagir lors du déclenchement du Plan particulier de mise en sûreté attentat-intrusion (PPMS AI) ;
- d’identifier les points de satisfaction, les éventuels dysfonctionnements et axes d’amélioration.
Il s’agit du second exercice de ce type après celui du 11 décembre 2017.