Le scénario était commun à toutes les structures scolaires (écoles, collèges, ÉREA et lycées) : "Évasion d’un détenu, jugé dangereux, d’une maison d’arrêt située en Franche-Comté. L’exercice se termine avec l’interpellation de l’individu par les forces de l’ordre."
Toutes les structures scolaires ont été mises en alerte sur l’instant. Chaque directeur d’école ou chef d’établissement a été libre d’apporter la réponse la plus adaptée à la menace. La durée de l’exercice a été d’une trentaine de minutes.
220 observateurs
Pour l'occasion, près de 220 observateurs (policiers nationaux et municipaux, gendarmes, élus locaux, agents des préfectures, de la direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt, des conseils départementaux, et des communes) ont été dépêchés dans les structures scolaires franc-comtoises. Ainsi, 15 % de ces structures ont été suivis en cours d’exercice par un observateur extérieur.
L'académie de Besançon explique que cet exercice pédagogique a pour objectif :
- "de développer une culture de la sécurité dans les structures scolaires publics et privés sous contrat, en partenariat avec les autres services de l’État et les collectivités territoriales" ;
- "d’exercer les élèves et l’ensemble de la communauté éducative à réagir lors du déclenchement du Plan particulier de mise en sûreté attentat-intrusion (PPMS AI)" ;
- "d’identifier les points de satisfaction, les éventuels dysfonctionnements et axes d’amélioration".
(Communiqué)