"Les services de l’Etat, via une circulaire du ministère de l’Intérieur en date du 15 mai 2018, exigent de nous, organisateurs, une augmentation de 800 % du coût lié à la mise à disposition des forces de l’ordre", expliquent les élus.
"Le festival a toujours participé aux frais de sécurité, mais en l’espèce, nous assistons à une surenchère délirante du montant exigé par l’Etat", poursuivent-ils, assommés par la disproportion des sommes qui mettent en péril le festival Belfortain fondé en 1989.
"Comment sérieusement accepter une telle augmentation ? On risque de précipiter la disparition de l’une des rencontres festives la plus fréquentée et appréciée des Français !" déplore Cédric Perrin qui rappelle que près de 135 000 festivaliers sont attendus à partir de jeudi dans le Territoire de Belfort.
Il conclut le communiqué : "L’Etat nous met au pied du mur : connaissez-vous beaucoup de manifestations ou structures publiques ou privées auxquelles on annonce, quelques jours avant leur tenue, une telle augmentation de leurs charges fixes ?".