La manifestation "A vélo au pays des autos" devait permettre aux curieux de parcourir librement à vélo le site, y compris ses ateliers, le dimanche 18 septembre. Les mesures de sécurité imposées par l'état d'urgence, comme la fouille systématique des visiteurs à l'entrée, sont "impossibles à concilier avec l'esprit" de la manifestation, a expliqué à l'AFP le porte-parole du site automobile. Prise avec "profonde tristesse mais réalisme", la décision n'est pas motivée par un risque d'attentat qui aurait pesé spécifiquement sur l'usine, a-t-on précisé.
La manifestation permet au public d'aller et venir librement dans l'usine. "Cette journée est une sorte de portes ouvertes sur un parcours de 10 kilomètres au sein des 200 hectares du site, on ne peut sécuriser une telle surface", a ajouté le porte-parole.
En outre, la direction a évoqué des problèmes d'engorgement que pourrait causer le filtrage du public: lors de la dernière édition, les entrées s'étaient succédé sans discontinuer pendant 25 minutes à l'ouverture, a relevé le porte-parole.
La dernière édition de la manifestation avait attiré 10.000 participants il y a quatre ans.