Et si le Petit Chaperon rouge avait été bleu

La prolifique auteure jeunesse bisontine Sandrine Beau s’attaque à l’un des contes les plus connus de la littérature enfantine : le Petit Chaperon rouge. Mais sous sa plume, le petit chaperon est bleu, vit en Russie et c’est un pot de miel qu’elle va porter à sa grand-mère malade. Et les petits lecteurs peuvent choisir qui sera mangé ou non à la fin.

"Il était une fois une petite fille qui vivait au bord d’une forêt, dans le nord de la Russie. Sa grand-mère, qui tricotait, la gâtait beaucoup. Elle lui avait fait un long manteau bleu, de petits gants bleus, et lui avait cousu une chaude chapka bleue. Si bien que tout le monde l’appelait le « Petit Chaperon bleu »". 
 
Ainsi commence l’album pour enfant "Le Petit chaperon qui n’était pas rouge" signé par Sandrine Beau et joliment illustré par la Bretonne Marie Desbons. La trame du célèbre conte reste la même : la petite fille doit porter quelque chose à sa grand-mère malade. Mais dans ces vastes plaines glacées de Russie, le grand méchant loup laisse sa place à d’autres animaux, tandis que la galette et le petit pot de beurre sont remplacés par du miel et une balalaïka. Quant à la fin, Sandrine Beau s’amuse à en proposer trois, à choisir à sa guise.
 

En pratique :

"Le Petit chaperon qui n’était pas rouge", texte de Sandrine Beau, illustrations de Marie Desbons (à partir de 4 ans), Editions Milan, collection Mes albums, 1er trimestre 2014, 40 pages, 9,90 euros. En vente en librairie.
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