« Le patient n'a pas été irradié correctement, mais il n'y a eu aucune conséquence immédiate pour sa santé. Des conséquences potentielles sur le long terme ne peuvent pas être exclues », a déclaré l'ASN qui précise que le malade est suivi de près sur le plan médical.
« La suite du traitement a été adaptée pour prendre en compte cette erreur dont l'origine est organisationnelle et humaine. Il y a eu un problème de communication entre les équipes médicales : les personnes qui ont positionné le patient n'avaient pas été bien informées », a précisé l’ASN.
Cette irradiation est classée niveau 2 sur l'échelle de l'ASN, qui va de 0 à 7. «Une dizaine d'incidents de ce type ont lieu chaque année en France », dit l'ANS qui salue «l'effort de transparence» du CHU de Besançon qui a prévenu l'autorité dès qu'il s'est rendu compte de l'erreur.