"On a une institution judiciaire qui n'est pas très courageuse", a réagi auprès de l'AFP Ralph Blindauer, qui défend le Comité social et économique (CSE) d'Eolane Montceau.
Le CSE avait à plusieurs reprises dénoncé la méthode du groupe international Eolane (3.000 employés) qui viserait, selon le CSE, à "piller" Montceau de son outil industriel et de son activité afin de les redistribuer ailleurs au sein du groupe et de faire payer les licenciements par la collectivité.
Eolane Montceau avait été placée en redressement judiciaire le 30 septembre et n'avait trouvé aucun repreneur depuis. Le site avait déjà été menacé de fermeture en 2017 mais une action en justice avait stoppé la cessation d'activité. La perspective de commandes avait finalement entraîné l'annulation du projet de fermeture, en 2018, mais il avait refait son apparition au début de cette année.
Me Blindauer a précisé se réserver le droit de faire appel en fonction des primes de départ que la direction consentirait à verser aux salariés. Une action directe en justice, contre le groupe et son PDG est possible en l'absence d'accord, a-t-il ajouté.
(AFP)