"Dans son jardin, depuis sa fenêtre ou lorsque l’on sort à proximité de son habitation, nous avons aujourd’hui davantage de temps pour observer et s’émerveiller de la biodiversité qui nous entoure", explique le CBNFC-ORI.
Considérée comme très courante en Franche-Comté, la petite nymphe à corps de feu n’est pourtant aujourd’hui signalée que dans un tiers des communes franc-comtoises.
Ses principales caractéristiques ? Son corps globalement rouge et noir et ses yeux bicolores avec une bande noire."En Franche-Comté, une autre demoiselle est également rouge, il s’agit de l’agrion délicat, mais il est beaucoup plus rare ! Nous vous expliquons comment être sûrs de ne pas les confondre, sur notre site web... ", explique Perrine Jacquot, entomologiste au CBNFC-ORI
À qui s'adresse cette enquête ?
Elle s’adresse aux personnes, qui ont des milieux aquatiques (mare, étang, fossé ou ruisseaux) dans un rayon maximal d’un kilomètre autour de leur domicile.
Autre option envisageable pour celles et ceux qui n’ont pas de milieux favorables accessibles : explorer vos photographies en stock et rechercher les clichés de petite nymphe à corps de feu ! Vous pourrez ainsi renseigner le formulaire à condition de savoir où et quand vous l’avez photographiée.
Comment participer ?
Il est possible de transmettre très facilement ses données en ligne, via un formulaire en ligne sur le site du CBNFC-ORI ! Lien vers l’enquête : http://cbnfc- ori.org/actualite/insectes-invertebres/avez-vous-vu-la-petite-nymphe-au-corps-de-feu
À propos de la Nymphe au corps de feu :
La petite nymphe au corps de feu porte le nom scientifique de Pyrrhosoma nymphula. Pyrrhos se traduit en français par rouge feu, couleur du corps de ce petit insecte. Nymphula signifie petite mariée en latin, par allusion à la couleur du voile rouge-orange des mariées à l’époque de la Rome antique. En Allemagne, elle est appelée libellule précoce, en Angleterre la grande demoiselle rouge.