La nouvelle expo “En toute discrétion” dès le 20 novembre au musée des beaux-arts de Besançon

PUBLI-INFO • Du 20 novembre et jusqu’au 27 mars 2022, le musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon présente une nouvelle exposition exceptionnelle d’estampes, de livres et de cartes géographiques issues d’une donation importante au musée de Christiane Jacquemin…

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En 2020, la Ville de Besançon a reçu une importante donation de la part de Christiane Jacquemin, veuve du chef d’entreprise et homme politique Michel Jacquemin (Besançon, 1939-2009) : 600 estampes artistiques ont enrichi le cabinet des arts graphiques du musée des beaux-arts et d’archéologie, tandis que 360 ouvrages et 200 cartes ont rejoint les fonds de la bibliothèque municipale.

L’ampleur de cette collection, qui couvre cinq siècles, dit toute la curiosité de ses anciens propriétaires. Elle révèle aussi une facette de ces deux personnalités qui, connues pour leur discrétion, furent actives et engagées pour le développement et le rayonnement de Besançon et sa région. S’inscrivant dans la lignée des grands dons constitutifs des fonds patrimoniaux bisontins, la collection Michel et Christiane Jacquemin est un enrichissement majeur pour le patrimoine bisontin, qu’il s’agisse des estampes qui faisaient défaut au musée, comme d’un ensemble de livres de voyage qui dote la bibliothèque d’un fonds spécifique.

Une visite en trois thèmes

C’est d’abord l’univers de la gravure à l’eau-forte, technique surnommée le "procédé des peintres" qui a séduit le couple et l’a amené à constituer de beaux ensembles de feuilles des XVIIe (Jacques Callot, Antoine van Dyck ...), XVIIIe (François Boucher, Jean-Honoré Fragonard ...) et XIXe siècles (Paul Huet, Alphonse Legros, Francis Seymour Haden ...).

Une deuxième partie est consacrée aux sujets gravés. Portraits, paysages, scènes de vie rurale ou urbaine, sujets animaliers : toutes ces images ont été choisies pour leurs sujets humains ou quotidiens, immédiatement compréhensibles, tantôt touchants, amusants, invitant à la contemplation ... Seule la bichromie stricte des gravures en noir et blanc, dans la grande tradition de ce médium, instaure une forme de distance par rapport au réel.

Enfin une troisième partie permettra aux visiteurs d’éprouver la tension entre l’ici et l’ailleurs qui imprègne la collection. On y perçoit en effet un attachement profond à Besançon et à la Franche-Comté, comme en témoignent les cartes anciennes du territoire ou encore les œuvres de Jean Gigoux que Michel Jacquemin a patiemment collectées, mais aussi un attrait pour le lointain, dont attestent les livres de voyages, relatant les expéditions du globe qui marquèrent les XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.

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