Pendant près de 2h30, Gérard Taurin a fait le show sous un temps chaud (plus de 30°C au thermomètre) pour réaliser un bar à glace comme les glaciers du XIXe siècle dans lequel la Maison Baud a pu présenter ses nouveaux parfums (glace vanille double crème, sorbet framboise-poivre andaliman, sorbet citron-piment oiseau, sorbet citron-gingembre, crème glacée cassis et éclats de pralines roses, crème glacée nougat, crème glacée straciatella et crème glacée orangette) ainsi qu’un cygne sur son socle.
Mais il n’était pas seul à la réalisation puisqu’une jeune apprentie glacière, Iman, a elle aussi montré son savoir-faire et sa passion pour ce métier pour la deuxième sculpture sur glace de son apprentissage. Si le Meilleur ouvrier de France maniait la tronçonneuse, Iman prenait le relais pour les détails subtils qui ont fait toute la différence.
Était également présent et à l’oeuvre, Pascal Cecon, professeur de pâtisserie au CFA Hilaire de Chardonnet.
Tronçonneuse, disqueuse, ciseaux, couteaux, scies, pics, chalumeau, fer à repasser et autres forets font partie des outils du sculpteur sur glace pour atteindre un résultat délicat et époustouflant qui ont épatés les nombreux passants et clients de la pâtisserie.
Une véritable pêche Melba entre les ailes d'un cygne de glace
Le public a également eu l’honneur d’assister à la réalisation d’une véritable pêche Melba de Pierre Baud (voir vidéo ci-après) accompagnée d’un point sur l’histoire de ce dessert glacé. En 1894, le cuisinier Georges Auguste Escoffier entend la voix de la cantatrice Nellie Melba et, sous le charme, il décide de créer un dessert qui portera son nom, la pêche Melba. Travaillant au Savoy Hotel de Londres, où la cantatrice était de passage, le cuisinier taille un cygne dans la glace (emblème de l’hôtel londonien) dans lequel il insert entre les deux ailes son dessert composé de glace à la vanille, de demies pêches à chair blanche pochées dans du sirop vanillé, les recouvre de purée de groseille et arrose l’ensemble d’un voile de sucre.