"Ces dispositifs collectent les pollens présents dans l’air afin de les analyser en laboratoire. L’objectif est d’identifier
les espèces responsables d’allergies ou susceptibles de le devenir dans les jours à venir", explique ATMO, en charge de la surveillance de l’air dans la région.
Les allergologues de la région et les collectivités accueillant les capteurs, cette surveillance permet :
- aux médecins de mieux diagnostiquer une allergie chez les patients venus les consulter
- aux personnes allergiques, qui représentent jusqu’à 30% de la population, de limiter les effets de l’allergie en prenant un traitement préventif au début du pic pollinique.
Quels sont les pollens qui vont arriver prochainement ?
Il s’agit notamment des noisetiers et des aulnes, dont le début de pollinisation a déjà pu être confirmé par les observations du RNSA.
"D’autres espèces, tels le cyprès et le frêne, déjà actifs sur le pourtour méditerranéen, pourraient prochainement faire leur apparition. Le bouleau, particulièrement allergisant, est observé sur les capteurs au mois de mars", précise ATMO.