Élevage de visons : le tribunal administratif de Besançon prescrit une nouvelle procédure d'autorisation

Publié le 17/02/2015 - 15:17
Mis à jour le 17/02/2015 - 15:18

Dans un jugement rendu ce mardi 17 février 2015, le tribunal administratif de Besançon annule les arrêtés du préfet du Doubs du 23 août 2013 et 29 mars 2013 qui autorisait l’exploitation d’un élevage déclaré de 5 000 visons sur  la commune d’Emagny. Le propriétaire de l’élevage a désormais six mois pour fournir les éléments nécessaires à une nouvelle procédure d’autorisation. 

Elevage de visons à Emagny©dr ©
Elevage de visons à Emagny©dr ©

Suite à l'audience du 27 janvier dernier, le tribunal administratif de Besançon a notamment retenu l'absence d'information du public lors de l'enquête publique préalable à ces arrêtés, notamment concernant les modalités d'épandage des lisiers des animaux. 

Cette décision implique qu'une nouvelle procédure d'autorisation soit engagée, afin de régulariser l'installation. Les juges recommandent l'ouverture d'une nouvelle enquête publique comprenant les éléments nécessaires à l'information du public. Le propriétaire dispose d'un délai de six mois pour fournir ces informations aux services préfectoraux. En cas de manquement du délai prescrit, l' activité d'élevage serait suspendue. 

Ce jugement appariat comme une bataille de gagner par l'association Combactive qui lutte depuis de nombreuses années contre ce qu'elle appelle "l'élevage de la honte", en raison selon elle des nombreuses irrégularités  mises en cause : construction illégale, dépassement du nombre d’animaux autorisés, rejets de polluants, installation non conforme, etc. Le 11 octobre 2014, une troisième manifestation s'était déroulée à Besançon contre l'élevage. 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Licenciement d’Alexandra Cordier de la Ville de Besançon : une enquête préliminaire est ouverte pour ”détournement de fonds publics”

Dans son rapport d’observations définitives pour la commune de Besançon, la Chambre régionale des comptes, dont le rapport a été rendu public lors du dernier conseil municipal de Besançon, met en avant la somme de 94.000€ perçus par Alexandra Cordier lors de son licenciement, alors collaboratrice au cabinet du maire de l’époque, Jean-Louis Fousseret, en 2019.

Un militaire en mort cérébrale après une agression à la sortie du QG à Besançon : le troisième suspect activement recherché 

Vendredi 8 novembre, peu avant 4h00, chemin de Mazagran, à proximité de la discothèque Le QG à Besançon, un jeune homme a été retrouvé au sol, inanimé par la police nationale. Selon les caméras de vidéosurveillance de la discothèque et du centre de supervision urbaine, il se serait fait frapper par trois individus de 19 ans. Deux d'entre eux ont été interpellés et le troisième est activement recherché par les forces de l’ordre, a confirmé le procureur de la République de Besançon Étienne Manteaux ce mardi 12 novembre.

Un homme frappé à mort à Morteau : des faits d’une extrême violence filmés par l’agresseur présumé

Comme nous vous en informions jeudi 7 novembre 2024 sur maCommune.info, une rixe s’est produite mercredi 6 novembre à Morteau entre un jeune homme de 21 ans et un homme d'environ 60 ans. Le procureur de la République de Besançon, Étienne Manteaux, a tenu une conférence de presse en présence du lieutenant-colonel Damien Mathieu, commandant en second le groupement de gendarmerie départementale du Doubs.

Gefco : renvoi du procès pour travail dissimulé de chauffeurs d’Europe de l’Est

Le procès à Vesoul de l'ancien transporteur routier français Gefco, poursuivi pour avoir bénéficié d'un système illégal de prêt de chauffeurs venus d'Europe de l'Est, employés en France dans des conditions indignes, a été renvoyé lundi à cause d'une erreur de procédure. Le nouveau procès se tiendra du 7 au 11 avril 2025.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -0.21
chutes de neige
le 22/11 à 00h00
Vent
4.3 m/s
Pression
1000 hPa
Humidité
97 %