Électricité : près de 10% de hausse le 1er février 2024

Invité du 20h de TF1 le 21 janvier 2024, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, a annoncé une hausse des tarifs de l’électricité à compter du 1er février. Cette hausse consécutive à la fin progressive du bouclier tarifaire ne devrait pas dépasser les 10%. 

© Alexane Alfaro

"La facture d'électricité sur les tarifs heure-pleine/heure-creuse va augmenter de 9,8 % au 1er février et sur les tarifs de base de 8,6%. C'est-à-dire que pour 97% des ménages français, l'augmentation sera sous les 10%", a déclaré Bruno Le Maire sur le plateau de TF1.

44% de hausse en deux ans

Le gouvernement s'était engagé à ce que la révision du tarif réglementé de l'électricité, qui intervient chaque année le 1er février et le 1er août, soit limitée cette fois à une hausse de 10% maximum. Précédemment, ce tarif réglementé avait augmenté de 4% en février 2022, 15% en février 2023 et 10% en août 2023. L'augmentation totale sur deux ans est donc de l'ordre de 43 à 44%.

"C'est une décision difficile, mais c'est une décision qui est nécessaire pour garantir notre capacité d'investissement dans de nouvelles capacités de production électrique et puis pour sortir définitivement du quoi qu'il en coûte", a-t-il justifié. Un "retour à la normale" en somme pour le ministre de l’Écononmie. 

La prochaine hausse du tarif réglementé devrait intervenir au 1er février 2025, avec la fin totale du bouclier tarifaire, a annoncé Bruno Le Maire.

Une "totale intox" pour Jean-Philippe Allenbach

En réaction de cette hausse des prix, le président du Mouvement Franche-Comté s’est exprimé en sa qualité de "trader professionnel sur les matières premières" pour réagir à ce qu’il considère comme "une totale intox de cette prétendue augmentation du prix des matières premières". 

Un véritable "coup de gueule" pour Jean-Philippe Allenbach qui avance, graphique à l’appui, que "voilà plus d’un an que le prix sur le marché international du gaz naturel, sur lequel est très largement fondé le prix de l’électricité, est inférieur de près de 20% à ce qu’il était avant que n’éclate la guerre en Ukraine en février 2022". 

Une "hausse des prix totalement injustifiée" pour le président du MFC qui s’insurge de devoir se "serrer la ceinture" pour permettre aux "grandes société, ainsi qu’à l’État, de pouvoir s’engraisser". 

(avec AFP)

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