Dans son texte, Barbara Romagnan dresse un triste constat de la victoire d’Emmanuel Macron : "le président sortant est mal réélu grâce à un vote qui, pour près de la moitié des suffrages, ne fut pas d’adhésion, mais d’obligation". Elle met en garde sur la possibilité d’un scénario similaire pour les prochaines élections en 2027 : "Élu par deux fois contre elle, Emmanuel Macron n’a pas su et ne saura pas la faire reculer. Pis, sa politique de pompier incendiaire l’a déjà renforcée, démultipliée, banalisée et notabilisée".
Les législatives comme potentielle solution…
Pour l’ex-députée, il faut "imposer une majorité alternative à l’Assemblée nationale qui impulse cette politique d’urgence et de sursaut en imposant au président réélu une cohabitation". Elle propose donc que La France Insoumise et son Union populaire prenne sa place "légitime" : "Depuis 2017, j’ai suffisamment souhaité ce rassemblement et œuvré pour cela, déploré les erreurs sectaires, les égos démesurés et les chapelles partisanes pour ne pas me réjouir aujourd’hui de cet appel à l’union populaire".
C’est dans cette optique que Barbara Romagnan avait proposé sa candidature. Mais aujourd’hui, elle dit "reconnaitre l’échec de sa démarche, ses partenaires politiques de gauche et écologistes n’ayant pas accepté de se rassembler sur son nom".
Ainsi, elle ne souhaite pas présenter sa candidature face à celle de Séverine Véziès, actuellement cheffe de file de la France Insoumise pour la région Bourgogne-Franche-Comté.
Enfin, Barbara Romagnan indique qu’elle renonce à se présenter suite au refus de sa candidature au sein de l’équipe nationale du Pôle écologiste. "Sans le cadre de mon engagement dans le mouvement Génération.s (créé par Benoit Hamon), je participe avec EELV au Pôle écologique. J’ai donc clairement soutenu la candidature de Yannick Jadot au point d’assurer la responsabilité nationale de la thématique « Libertés publiques » de sa campagne. Or, j’ai eu la désagréable surprise de découvrir que ma candidature avait été refusée par l’équipe nationale du Pôle écologiste suite à l’intervention appuyée de la Maire de Besançon qui défendait par ailleurs la candidature d’un membre de son cabinet".