Aux côtés de Marc Paulin, syndicaliste Sud santé au CHU de Besançon et d’Alexis Poyard, coanimateurs des jeunes insoumis de Besançon, Séverine Véziès a fait savoir sa fierté d’apparaître aux côtés des 80 autres membres de la liste de l’Union populaire "qui porte le programme européen de la Nupes" pour les prochaines élections européennes. Une liste qualifiée "d’ouverture et de rassemblement" par la politicienne.
Réunis aux côtés de Manon Aubry, les co-lisiters dont Séverine Véziès, ont choisi de mener15 combats qu’ils entendent porter au sein du Parlement européen. La candidate du Doubs entend ainsi apporter des solutions malgré un "contexte brulant" dû à la pauvreté croissante, la hausse des inégalités, l’inflation ou encore la politique "violente" menée par Emmanuel Macron.
Mobiliser les électeurs et lutter contre l'abstention
Enseignante, de profession, Séverine Véziès a pointé du doigt les actuelles conséquences "des politiques libérales qui sont actuellement menées au niveau européen" dont la Bourgogne-Franche-Comte, "région la plus rurale de France" est selon elle, directement impactée. Dernier exemple en date, le récent choix de Bruno Le Maire qui "plutôt que d’aller chercher l’argent où il est" en prenant l’exemple des "42 milliardaires français qui depuis 2020 ont gagné plus de 200 milliards d’euros", préfère "piller nos services publics".
Élections habituellement "boudées par les électeurs" Séverine Vézies a pourtant rappelé que "l’Europe n’est pas si loin que cela" et que les "politiques européennes ont des conséquences concrètes sur nos vies et sur notre quotidien". Alors pour mobiliser davantage les électeurs et lutter contre l’abstention, la candidate et ses camarades militants multiplient les actions de terrain afin de convaincre les plus récalcitrants à se rendre aux urnes l’été prochain.
"Transformer cette colère en espoir"
La politicienne a également insisté sur l’importance de cette élection qui constitue "d’ores et déjà l’après Macron qui commence". Comme elle nous l’explique dans notre vidéo, la candidate est d’ores et déjà en train de préparer l'élection présidentielle de 2027 notamment en construisant "un débouché politique à la colère légitime qui s’exprime dans le pays".
L’objectif étant de "transformer cette colère en espoir", en faisant en sorte que "cette union se fasse sur une politique de rupture avec ce système capitaliste qui fait deux victimes : les êtres humains et notre écosystème". Mais également de refuser "que la haine l’emporte en Europe et en France avec le Rassemblement National".
Pour convaincre les électeurs, le camp redouble sa présence sur le terrain avec notamment en réponse à la présence de Jordan Bardella à Montbéliard, un meeting à Audincourt le vendredi 29 mars et un grand rendez-vous où l’on "attend du lourd" le 27 mai prochain à Besançon.