"Il y a un chemin de sortie", a affirmé le président de la République sur BFMTV et RMC, exprimant des regrets tout en appelant les Français à "garder espoir". Il a maintenu son pari d'"un retournement" économique dans la deuxième phase de son quinquennat.
Deux ans pile après sa victoire à la présidentielle, un peu plus d'un mois après la débâcle des municipales et le changement de Premier ministre, le président de la République, qui ne s'était pas exprimé à la radio ou à la télévision depuis sa conférence de presse du 14 janvier, s'est voulu pugnace lors de cet entretien. "Je n'ai rien à perdre mais ce que qui compte c'est que le pays ait tout à gagner", a martelé M. Hollande qui, pendant une heure, a répondu aux questions de Jean-Jacques Bourdin, puis à celles des auditeurs et télespectateurs.
L’affaire Leonarda et un report des élections
Lors de cette intervention, parmi les différentes sujets évoqués, François Hollande est revenu sur l’affaire Leonarda, alors qu’il s’appliquait à défendre son mode de gouvernance, réfutant tout "amateurisme" dans son action. "Ce qui compte c'est à un moment de faire un choix", a-t-il affirmé à propos de l'affaire Leonarda, où il lui avait été reproché d'avoir tergiversé en proposant à cette jeune Kosovar explusée de revenir en France mais sans sa famille.
Il a par ailleurs envisagé un report des élections régionales et cantonales de 2015 à 2016, estimant qu'il "serait intelligent" d'organiser ces scrutins "avec le nouveau découpage" territorial que doit mettre en oeuvre le gouvernement.
(avec AFP)