Pour la France Insoumise, cette section se déroulera dans un climat politique national "extrêmement préoccupant". Elle cite plusieurs facteurs : "la pauvreté, l’explosion des inégalités, les difficultés croissantes des PME/TPE, le délabrement de nos services publics, la crise du logement, le réchauffement climatique, la crise des finances publiques, les attaques dirigées contre les budgets des collectivités territoriales, la crise démocratique, la montée du racisme, l’instabilité politique avec une extrême droite qui n’a jamais été aussi forte".
Au niveau local, la France Insoumise attaque Laurent Croizier et Ludovic Fagaut qu’elle accuse de "tenter de faire oublier leurs soutiens à l’Assemblée nationale à la politique de Macron/Barnier" en "en faisant croire aux bisontin.es que cette élection municipale serait comme suspendue, en dehors de tout contexte national".
Un "programme de rupture"
La France Insoumise rappelle qu’elle est passée de 8,11 % en 2019 à 15,98 % en 2024 aux élections européennes et de 25,55% à 32,31% lors de l’élection présidentielle.
Elle indique vouloir "continuer son travail après des Bisontin(e)s en déclinant localement, en lien avec "les compétences communales et communautaires, son programme de rupture".
C’est pourquoi la France Insoumise affirme qu’elle sera présente "présent.es à cette élection d’une manière ou d’une autre". Ses membres iront à la rencontre des bisontin.es dans les prochaines semaines afin de "recueillir leurs attentes et souhaits" pour la ville de Besançon.
Enfin, LFI appelle Anne Vignot, maire sortante et candidate déclarée, à tout mettre en œuvre pour "créer les conditions d’un rassemblement le plus large possible à gauche pour les élections municipales de 2026" : "Nous appelons à approfondir le Nouveau Front Populaire".