"La situation est exceptionnelle par son imprévisibilité et par la durée de fermeture à la circulation. Je suis très inquiet de la situation de certains commerces. Les baisses d’activité que certains me décrivent sont alarmantes", explique Laurent Croizier dans un communiqué.
Et d’ajouter : "Je demande la mise en place d’un mécanisme d'aide financière pour les commerces en difficultés".
Caractère exceptionnel, aide exceptionnelle ?
En avril dernier, nous nous étions rendus rue de Vesoul afin de faire le point avec les commerçants. Un collectif avait même été créé sous l’impulsion de Vincent Morel, gérant du magasin indépendant Bazarland. Si ce dernier ne s’avouait pas vécu, il espérait toutefois que la situation ne se dégrade pas davantage. D’autant plus que la rue comprend "environ 300 commerçants", nous précise-t-il.
"Dans ces moments exceptionnels, c’est le rôle des collectivités et des pouvoirs publics d’être aux côtés des commerçants. Je n’oublie pas que derrière ces commerces, ce sont des hommes, des femmes, des familles qui subissent de plein fouet un phénomène dont ils ne sont pas responsables", surenchérit Laurent Croizier qui rappelle que des dispositifs d’aides financières ont été proposés aux commerces impactés lors des travaux du tram, lors des travaux de la ligne de bus en site propre “Gare Viotte-Temis”, et durant le covid.
Se réunir autour d’une table ?
"La Ville de Besançon, Grand Besançon Métropole, le Département du Doubs et l’État doivent se mettre rapidement autour d’une même table pour bâtir un plan d’accompagnement complet", indique le député.
Et d’ajouter : "Chacun peut et doit agir à son niveau pour la survie des commerces et des emplois, mettre tout en œuvre pour accélérer les travaux et revoir les circuits des déviations de façon à rediriger les clients vers la rue de Vesoul. J’alerte. N’attendons pas qu’il soit trop tard, n’attendons pas de constater la disparition de certains commerces. Notre rôle est d’écouter, d’anticiper et d’agir".