En plus du Jardin des Vaîtes, plusieurs organisations se sont exprimées dans un communiqué commun : la Confédération Paysanne Doubs-Territoire de Belfort, Solidaires 25, Sud Éducation Franche-Comté, Extinction Rebellion Besançon, Alternatiba Besançon, Les Amis de la Confédération Paysanne du Doubs, Confédération Nationale du Logement de Besançon.
"Notre démarche se veut joyeuse et constructive, nous entrevoyons un avenir plus radieux, plus désirable pour les générations futures, que le projet d'urbanisation de la mairie pour ces terres cultivées par des maraîchèr·es et des jardiniers et jardinières populaires, pour cette réserve de faune et de flore", expliquent les organisations.
Elles tiennent à rappeler que la maire de Besançon avait reconnu en 2016 "une qualité des sols qu’on ne trouve pas particulièrement ailleurs". Elles précisent également que des légumes y sont cultivés pour les habitants du quartier des Vaîtes, de Palente et de Clairs Soleils depuis deux ans.
C’est donc l’incompréhension du côté des organisations qui ne comprennent pas qu’Anne Vignot "assume vouloir détruire 11,55 hectares de cet espace traversé par une multitude d’usages, habité par de multiples êtres vivants, cultivé et aimé par de nombreux Bisontin·es, pour un projet obsolète pensé il y a plus de 20 ans", précisent-elles en condamnant la "bétonisation" de la ville.