Le 6 novembre dernier, la maire de Besançon Anne Vignot a annoncé le lancement officiel de l’acte 2 du projet revisité d’aménagement urbain des Vaîtes, lequel comptera 600 logements sur 23 hectares livré entre 2028 et 2038.
Malgré tout, des associations continuent de vouloir stopper ce projet comme l’association des Jardins des Vaîtes, ainsi que le comité bisontin des Soulèvements de la Terre. ”Ce projet n'est pas digne face aux enjeux du dérèglement climatique. C'est une énième tentative du capitalisme vert de faire perdurer ce système qui nous conduit droit dans le mur. Le béton et son industrie écocidaire n'ont pas leur place aux Vaîtes !”, est-il écrit dans un communiqué, ”les espaces de jardins autogérés et les espaces occupés par le vivant non humain doivent être défendus coûte que coûte.”
Le 11 novembre dernier, Anne Vignot a réaffirmé son souhait de vouloir co-construire cet éco-quartier avec l’appui des riverains du secteur mais également, le plus largement possible, la population bisontine dans son ensemble, via un processus démocratique. Mais pour les Soulèvements de la Terre, ”nous ne sommes pas dupes des pseudos moyens de démocratie participative mis en œuvre à grands coups de renforts d'un cabinet de communication parisien. La précédente convention citoyenne avait déjà demandé l'abandon du projet. Cette deuxième tentative de gentrification du quartier constitue un déni démocratique.”
Enfin, le comité bisontin parle d’un passage ”en force” et critique fortement la demande de régularisation des jardiniers, dont certains sont présents depuis plusieurs dizaines d’années ”assimilés à des squatteurs ou des personnes sans papier”.
Le comité local des Soulèvements de la Terre appelle ”tous les collectifs de défense des droits humains et du vivant à rejoindre cette lutte écologique et sociale”.