Économie : Arnaud Montebourg fustige le bilan d’Emmanuel Macron

Arnaud Moutebourg, le candidat bourguignon à l’élection présidentielle estime que le président de la République a « détruit le made in France ».

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Le candidat à l'Élysée a ainsi estimé qu’Emmanuel Macron avait "détruit le made in France"et qu'il fallait le "mettre hors d'état de nuire"lors de la présidentielle en avril 2022. Emmanuel Macron n'a pas encore annoncé s'il briguait un deuxième mandat à l'Élysée.

"Le bilan Macron est un bilan désastreux pour l’économie, il faut le mettre hors d’état de nuire, car il a fait beaucoup de dégâts, il nous manque un million d’emplois industriels."Ces mots, Arnaud Montebourg les a prononcés dimanche 17 octobre sur France 3. L’ancien ministre de l’Économie et du Redressement productif sous François Hollande, remplacé à ce poste en 2014 par Emmanuel Macron, a ainsi fustigé le bilan économique de l’actuel président de la République.

Le candidat à l’Élysée a ainsi estimé qu’Emmanuel Macron avait "détruit le made in France"et qu’il "[fallait le] mettre hors d’état de nuire"lors de la présidentielle en avril 2022. Emmanuel Macron n’a pas encore annoncé s’il briguait un deuxième mandat à l’Élysée.

"C’est le président des financiers"

"C’est le président des financiers, pas de l’industrie", un "énarque du gratin"qui a "laissé tomber Alstom, démantelé Lafarge, Alcatel, Technip, Essilor, Suez, Engie, le dernier c’est Ariane déménagé en Allemagne", a fustigé Arnaud Montebourg. L’ex-socialiste, dont la candidature navigue entre 2 et 4 % dans les sondages, critique aussi la candidate adoubée par le PS, Anne Hidalgo, dont il fustige les récentes propositions. Le doublement du salaire des enseignants, "personne n’y croit". Les 110 km/h sur l’autoroute, ce n’est "pas pertinent". La réduction du temps de travail à 32 heures par semaine, "une erreur", "le nouvel ennemi de la feuille de paie".

Le chantre de "la remontada"estime que "les Français se sont appauvris, la France s’est affaissée et le désespoir est là". Il propose de baisser la TVA sur l’énergie à 5,5 %, d’augmenter le smic de 10 %, de réinvestir dans le nucléaire et il plaide pour l’instauration d’un septennat unique à l’Élysée.

(Avec AFP)

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