Éclairage public, baisse du chauffage, ... que faut-il retenir du plan de sobriété énergétique ?

Publié le 06/10/2022 - 18:22
Mis à jour le 06/10/2022 - 19:06

Ce jeudi 6 octobre, à 17 heures, la Première ministre Élisabeth Borne a pris la parole pour présenter le Plan de sobriété énergétique, qu’elle a annoncé le 23 juin dernier avec Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition énergétique. L’objectif principal : réduire de 40 % sa consommation d’énergie d’ici 2050.

 © pexels pixabay CC0
© pexels pixabay CC0

Le 23 juin 2022, la Première ministre Élisabeth Borne et la ministre de la transition écologique Agnès Pannier-Runacher ont annoncé l'établissement d’un grand plan de sobriété énergétique. Parmi les objectifs, "sortir la France de sa dépendance aux énergies fossiles et réduire de 40 % sa consommation d’énergie d’ici 2050, afin d’atteindre la neutralité carbone."

Ce jeudi 6 octobre, à 17 heures, la cheffe du gouvernement a pris la parole pour présenter ce plan aux françaises et aux français, en clôture d’un déplacement au parc des expositions de Paris, porte de Versailles, avec d’autres membres de l'exécutif. En voici les principales mesures :

Une campagne de sensibilisation dès le 10 octobre

Une grande campagne de sensibilisation, intitulée "Chaque geste compte", sera lancée dès le lundi 10 octobre. Elle mettra l’accent sur "les gestes qui peuvent faire la différence". Parmi eux, la limitation du chauffage à 19 °C dans les pièces principales (17 °C dans les chambres), la baisse de son chauffe-eau à 55 °C ou encore l’achat de thermostats programmables.

Le gouvernement appelle également tout un chacun à éteindre les appareils qui ne sont pas utilisés ou en veille. Le "bonus sobriété", déjà proposé par certains fournisseurs d’énergie, devrait être soutenu par l’exécutif. Le montant exact reste pour le moment inconnu.

Limiter l’éclairage public (lampadaires et enseignes)

"Extinction des feux la nuit, réduction de l’intensité lumineuse, passage à de l’éclairage LED", ... Plusieurs solutions sont envisagées pour limiter l’éclairage public. Les enseignes sont aussi concernées. En effet, en s’appuyant sur des décrets, les maires pourront demander leur extinction entre 1 heure et 6 heures du matin. Si les consommations d’électricité sont trop importantes, les publicités lumineuses seront éteintes dans les lieux concernés.

Le gouvernement rappelle que l’éclairage de la voie publique représente "environ 30 % de la facture d’énergie des collectivités".

Baisser la température dans les bâtiments et les lieux publics

Comme le prévoit déjà le Code de l’énergie depuis 2016, les bureaux ne devront pas être chauffés à plus de 19 °C. La mesure sera obligatoire dans les administrations publiques. Dans les entreprises et les collectives locales, elle est "fortement encouragée". Et si l’approvisionnement en électricité se complexifie, la températures maximale dans les bâtiments publics devra passer à 18 °C.

L’eau chaude pourrait par ailleurs être coupée dans les bâtiments administratifs, sauf si elle est jugée indispensable, pour les douches et le ménage notamment.

150 millions d’euros pour la rénovation des bâtiments publics

Le gouvernement a annoncé son intention de mettre l’accent sur les petits travaux de rénovation. Ces investissements, plus légers, concernent notamment des chaudières plus économes, une meilleure isolation ou encore l’installation d’ampoules LED. Une enveloppe supplémentaire de 150 millions d’euros va donc être débloquée dès ce mois-ci, avec pour objectif d’économiser 250 GWh par an.

Mettre en avant et récompenser le co-voiturage

Tout nouvel utilisateur qui s’inscrit sur une plateforme de covoiturage se verra offrir un bonus financier. Le crédit, qui devrait avoisiner la centaine d’euros, sera mis en place à partir du 1er janvier 2023. Les trajets longues distances comme ceux du quotidien seront concernés par cette aide. Selon l’exécutif, "la mobilité représente 32 % des consommations d’énergie finales en France".

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Economie

Un ancien foyer de jeunes filles transformé en 20 logements sociaux au centre-ville de Besançon

Coût : 3,86 M€ • Occupé jusqu’en 2019 par la congrégation "des sœurs de Jésus sauveur", cet ancien foyer pour jeunes filles a été réhabilité et restructurer pour créer 20 logements locatifs sociaux rue du Lycée à Besançon. Ils ont été officiellement inaugurés ce vendredi 17 janvier 2025.

Dijon : Carrefour Toison d’Or, ”Hypermarché de l’année” selon la Revue du vin de France

Comme chaque année, La Revue du vin de France, plus ancien magazine au monde dédié au vin, honore les personnalités qui ont marqué le monde du vin en France. Ces prix, qui saluent l’ensemble des métiers du vin et de la vigne, ont été décernés jeudi 9 janvier 2025 à l’Automobile Club de France à Paris. Cette année, le prix de l’”Hypermarché de l’année” a été attribué au Carrefour Toison d’Or à Dijon.

Les taux de rémunération des Livret A et LEP en baisse à partir du 1er février 2025

Le taux d’intérêt annuel du livret A était fixé à 3 % depuis le 1er février 2023, et celui du livret d'épargne populaire (LEP) à 4 % depuis le 1er août 2024. Le ministère de l’Économie et des Finances a annoncé le 15 janvier 2025 une diminution de ces deux taux à partir du 1er  février 2025, en suivant les préconisations du gouverneur de la Banque de France.

Une pizzeria fermée pour “graves manquements aux règles d’hygiène” à Lure

Mardi 14 janvier 2025 la préfecture de Haute-Saône a pris la décision de fermer l’établissement de restauration rapide "Le kiosque à pizza" située ZAC de la Saline à Lure après avoir constaté de graves manquements aux règles d’hygiène et à l’entretien général des locaux lors d’un contrôle sanitaire. 

Tickets-restaurant pour les courses alimentaires : le dispositif prolongé pour deux ans

Des pâtes, du beurre, de la farine achetés en "tickets-resto" au supermarché : cette possibilité, accordée à titre dérogatoire depuis le Covid pour soutenir le pouvoir d’achat, a été prolongée jusqu’à fin 2026 par le Parlement, le gouvernement promettant une réforme pour moderniser le dispositif rapidement.

En 2025, Forvis Mazars recrute 131 collaborateurs en Bourgogne-Franche-Comté

Forvis Mazars, groupe international spécialisé dans l’audit, la fiscalité, le conseil, projette de recruter plus de 1.500 collaborateurs en France pour l’année 2025, dont plus de la moitié dans ses 41 bureaux en régions. C’est le cas en Bourgogne Franche-Comté avec une recrutement de 131 collaborateurs cette année.

Il veut sauver l’invention de son père qui aide les “accidentés de la vie”

Éric Levasseur est électricien indépendant et souhaite aujourd’hui sauver l’invention française de son père baptisée Stella, un embout universel pour cannes et béquilles qui améliore la sécurité et le confort de déplacement des personnes à mobilité réduite. Il a ouvert un financement participatif afin de récolter les fonds nécessaires pour lui permettre de relancer la production. 

La cancoillotte part à l’assaut de l’Hexagone

Après l’obtention de son IGP il y a bientôt trois ans, la cancoillotte a connu en six ans une évolution de ses ventes de 19%. Aujourd’hui la spécialité fromagère de Franche-Comté compte bien poursuivre sur sa lancée et partir à la conquête de toutes les cuisines de l’Hexagone grâce à une campagne de communication enrichie. 

Taxe d’apprentissage : la chambre des métiers de l’Artisanat alerte sur la baisse de la prime aux employeurs

Dans un communiqué du 9 janvier 2025, le réseau des CMA alerte sur l’impact de la décision de la baisse de la prime aux employeurs d’apprentis sur le recrutement de ceux-ci dans les entreprises artisanales et à terme sur le secteur de l’artisanat. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -1.02
couvert
le 20/01 à 03h00
Vent
0.69 m/s
Pression
1021 hPa
Humidité
87 %