L'air fatigué environ trente heures après son interpellation à bord d'un avion d'Air France, le patron du Fonds monétaire international (FMI), est monté à l'arrière d'une voiture de police banalisée, assis entre deux policiers. Il n'a pas dit un mot devant la foule des journalistes qui attendaient sa sortie depuis la veille au soir et depuis son inculpation.
Le patron du FMI nie tous les faits qui lui sont reprochés et va plaider non coupable. La femme de chambre de l'hôtel Sofitel à New York, dont la plainte pour agression sexuelle a déclenché toute l'affaire, a formellement identifié dimanche le président du FMI comme son agresseur.
L'employée s'est rendue au commissariat de Harlem, à New York, où DSK a été entendu après son interpellation à l'aéroport JFK. Comme dans les séries américaines, elle a dû désigner son agresseur présumé parmi un groupe d'hommes réunis pour une séance d'identification. Elle a ensuite quitté le commissariat dans une fourgonnette, cachée sous un drap blanc.