Selon un communiqué des personnels de l'établissement datant du 7 décembre, des faits graves se sont produits dans son enceinte. :
- "Le 29 novembre : découverte de stupéfiants et de différentes armes de catégorie D (couteau, matraque télescopique, arme factice) dans le cartable de 4 élèves en classes de 5e et 4e."
- "Le 1er décembre : caillassage d'une salle de réunion où se déroulait un conseil de classe puis insultes envers des personnels."
- "Le 5 décembre : agression physique et verbale d'une professeure par un élève pourtant sans antécédent."
- "À cela, s'ajoutent, quotidiennement, des incivilités et des insultes de plus en plus pesantes pour tous les personnels du collège."
"Pour eux comme pour nous, un tel climat n'est plus supportable !"
Pour les membres du personnel de l'établissement, certaines sanctions prononcées face à ces différents faits sont jugées "insuffisantes puisque la plupart des élèves impliqués ont, depuis, réintégré le collège."
Plusieurs questions sont posées : "Pouvons-nous enseigner sereinement dans une situation d'insécurité permanente ? Que répondre à la très grande majorité 'élèves désirant apprendre dans les meilleures conditions et qui pâtissent de ce climat anxiogène ? Comment supporter de voir l'impuissance, le désarroi, ou la détresse de professeurs s'exprimer de manière croissante et quotidienne ?"
Dans ce contexte, les personnels du collège ont décidé d'exercer leur droit de retrait. "Pour eux comme pour nous, un tel climat n'est plus supportable !", est-il conclu dans le communiqué.
Le Directeur académique des services de l'éducation nationale (Dasen) recevra une délégation du personnel de l'établissement ce jeudi après-midi.