"Le tir de défense avait été autorisé par Jean-François Colombet, préfet du Doubs, par arrêté préfectoral pris le 25 octobre, après la prédation constatée la veille sur la parcelle en question. Le tir a été déclenché alors qu’un loup était observé en situation d’attaque sur le troupeau du Groupement agricole d’exploitation en commun (GAEC) concerné. Il est donc conforme aux dispositions de l’arrêté ministériel du 23 octobre 2020.
La carcasse de la génisse tuée dans la nuit du 24 au 25 octobre était par ailleurs, comme le prévoit l’arrêté ministériel, en cours de prise en charge par les services d’équarrissage. Cet enlèvement qui doit être effectué dans les 48 heures suivant l’information du service d’équarrissage par l’éleveur n’avait pas encore été effectué.
Les observations faites, personnellement, par le chef de service de l’Office français de la biodiversité (OFB), quelques moments après le tir, établissent qu’il a été réalisé dans les conditions requises par la réglementation. Le loup a procédé à une attaque physique du troupeau présent dans les parcelles, sans s’intéresser à la carcasse présente. Un compte-rendu précis a été transmis à l’autorité préfectorale.
Jean-François Colombet rappelle "l’importance d’aller au-delà de cette seule réponse pour protéger les troupeaux contre les attaques lupines". Un travail a été enclenché avec des expérimentations de protection dans l’objectif de proposer des mesures adaptées au territoire afin d’assurer la bonne cohabitation entre les éleveurs bovins et le loup dans le massif jurassien."
(Communiqué)