"La démobilisation spectaculaire, en voix, de l'électorat de gauche traduit sa défiance très importante vis-à-vis de la majorité et de l'exécutif", a affirmé Sébastien Huyghe, porte-parole de l'UMP, lors de son point de presse hebdomadaire à Paris.
Alors que l'UMP a prôné une nouvelle fois le "ni-ni" (ni vote PS, ni front républicain), son porte-parole a affirmé que "le choix (était) impossible à faire entre le FN et le parti qui fait monter le FN". "Le chômage atteint des records, les déficits se creusent, le logement est en crise: le FN surfe sur cette désespérance. Donc le choix pour les électeurs est très compliqué", a insisté M. Huyghe. Selon lui, il faut donc "faire le bon choix dès le premier tour", en votant UMP et "pour de vrais opposants responsables".
Mais "il faut revenir à la raison" et ne "pas surinterpréter" les résultats du Doubs". "30.000 personnes" ont voté, dans un pays de "65 millions d'habitants", a-t-il argué.
Le candidat PS, Frédéric Barbier, a remporté cette partielle dimanche, avec 51,43% des voix, contre 48,57% à la candidate FN, Sophie Montel. Dans cette ancienne circonscription de Pierre Moscovici, M. Barbier avait, au premier tour, perdu quelque 9.000 voix par rapport à celui de 2012.