La brigade mobile d’intervention, unité de l’office français de la biodiversité spécialisée sur les "grands prédateurs terrestres" a organisé trois séances de formation. "Les lieutenants de louveterie du Doubs seront mobilisés dans l’hypothèse où des opérations devraient être effectuées dans le département", indique la préfecture du Doubs dans un communiqué.
Lors des deux premières séances, 26 louvetiers du Doubs ont suivi une formation spécifique, théorique et pratique à l’organisation et à la conduite des opérations de tirs. Cinq représentants de la Fédération départementale des chasseurs y ont participé en observateurs.
La troisième séance a formé 23 chasseurs sélectionnés par la fédération départementale. "Ces derniers pourront être appelés en appui des équipes de louvetiers", précise la préfecture. Quatre représentants de la profession agricole, élus de la chambre d’agriculture, étaient également invités à participer à cette séance.
Les participants ont également été alerté sur la nécessité de "faire preuve d’une grande rigueur, de responsabilité et d’organisation", souligne-t-on, afin de veiller à la sécurité des intervenants et des tiers lors des opérations.
Une espèce protégée
Au cours de cette formation, il a été rappelé que "le loup est une espèce strictement protégé" et que "des opérations de tirs ne seront décidées qu’après mise en œuvre, lorsque cela est possible, des autres mesures de protection des troupeaux et de prévention des attaques prévues par le plan loup." Ces opérations seront encadrées par un arrêté préfectoral.