Impact de balles
Quand on a lu Olivier Norek, le mot "impact", fait penser à celui d’une balle de revolver, ou de kalach’. Normal, puisque, depuis son premier roman, Code 93, les balles sifflent souvent au détour d’une page.
L’auteur dépeint notre monde, ses tensions, ses violences et autres corruptions. C’est aussi le cas avec Impact, la bande dessinée, même si nous sommes loin, mais très loin du "9.3"…
Impact visuel
La couverture de cette BD d’Olivier Norek et Fred Pontarolo donne à voir, en très gros plan, une tête de panda, mais pas un panda sympathique ; un panda avec un œil rouge scintillant et pas des plus doux. Une sorte de balafre, rouge, traverse la moitié de sa tête…
Impact environnemental
Avec cette adaptation graphique, fidèle au roman, nous faisons la connaissance de Virgil Solal, dans le delta du Niger. C’est un militaire, habitué des terrains hostiles qui, de retour en France, va — d’une certaine manière — perdre la raison. Il entre alors en guerre contre celles et ceux qu’il considère comme les grands responsables des pollutions délétères à l’origine de la mort de son enfant.
Le message qu’il envoie alors au monde est clair : la pollution tue et il faut agir !
Voyage sans retour
Cette détermination engage Solal dans un voyage sans retour, lequel commence par le kidnapping du "patron de Total". Un énorme marchandage démarre alors, marchandage aux retombées médiatiques faisant apparaitre des pandas balafrés lors de manifestations de soutien à l’action de Solal.
Virgil Solal va devenir celui qui parle pour les sans-voix et réveille les consciences, quand il brocarde les gouvernements qui ne font rien contre ces pollutions qui nous empoisonnent.
Enlèvement, marchandage et négociations. Olivier Norek met face à Solal deux personnes, Nathan, un flic et Diane, une psychocriminologue. Solal va jouer des réseaux sociaux, retransmettre leurs échanges pour le grand public et manipuler ceux qui s’opposent à son combat…
Disparition, rédemption?
Quelques surprises plus tard, le procès de Solal se terminera de manière inattendue.
Pour nous, une fois cette BD fermée, comme le livre d’ailleurs, tout reste à faire, à imaginer, car les 4 degrés d’augmentation des températures dont Solal parle, c’est aussi l’horizon possible sur lequel travaille notre gouvernement, en termes d’adaptation de notre société.
Infos +
- Si vous avez apprécié cette présentation du roman graphique tiré du livre d’Olivier Norek (Michel Lafon, 2025), d’autres livres et articles sont disponibles sur le site internet de Thierry Brenet.
À bientôt pour d’autres aventures