Disparition Estelle Mouzin : Fourniret et son ex-épouse de retour dans les Ardennes

Publié le 26/10/2020 - 17:31
Mis à jour le 26/10/2020 - 17:31

Michel Fourniret et son ex-épouse Monique Olivier sont arrivés ce lundi 26 octobre dans l’après-midi à Ville-sur-Lumes, dans les Ardennes, où le tueur en série est accusé d’avoir séquestré et tué en 2003 Estelle Mouzin, convoqués dans l’objectif de retrouver le corps de l’enfant après des fouilles infructueuses en juin.

Acheminant le duo, selon une source proche de l'enquête, un convoi de 21 véhicules -- de gendarmerie, policiers et militaires -- est arrivé à 15H00 dans la localité, devant la maison où Monique Olivier affirme que son ex-époux a séquestré, violé et tué Estelle Mouzin, 9 ans, a constaté l'AFP. La rue passant devant la bâtisse était bouclée par la gendarmerie

Michel Fourniret et son ex-épouse Monique Olivier sont arrivés lundi après-midi à Ville-sur-Lumes, dans les Ardennes, où le tueur en série est accusé d'avoir séquestré et tué en 2003 Estelle Mouzin, convoqués dans l'objectif de retrouver le corps de l'enfant après des fouilles infructueuses en juin.

De l'ADN de la fillette retrouvé dans la maison

L'ADN partiel d'Estelle Mouzin a été retrouvé à deux endroits sur un matelas saisi dans cette maison, un temps occupée par la soeur du criminel. Des fouilles y avaient été menées fin juin, en vain, pour tenter de retrouver le cadavre de la fillette.

L'objectif de la juge d'instruction Sabine Khéris, qui a repris les investigations en 2019 et obtenu les aveux du couple, est avec cette convocation de raviver les souvenirs du tueur en série de 78 ans, dont les déclarations alambiquées et l'état neurologique compliquent la recherche.

Le programme exact "évoluera en fonction des déclarations des mis en examen" et "pourrait s'étaler sur plusieurs jours", selon une source proche de l'enquête. Le couple pourrait aussi être conduit au château du Sautou, propriété de 15 ha ayant appartenu à "l'ogre des Ardennes", non loin de Ville-sur-Lumes, également fouillé sans succès en juin.

Un dispositif de fouilles "prêt à être enclenché"

Comme lors de cette opération, un dispositif "très réactif" a été déployé, comptant des experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie, et un "dispositif de fouilles est prêt à être enclenché" si nécessaire, avec notamment la mobilisation d'une tracto-pelle, a indiqué une autre source proche de l'enquête.

Les deux ex-époux avaient au préalable été confrontés, le 15 octobre, à Guermantes (Seine-et-Marne), sur les lieux de la disparition de la fillette à son retour de l'école le 9 janvier 2003. A Guermantes, Monique Olivier a confirmé "l'implication de Michel Fourniret dans la disparition d'Estelle", avait déclaré à la presse Me Didier Seban, avocat d'Eric Mouzin, le père de la fillette.

Mis en examen en novembre 2019 pour "enlèvement et séquestration suivis de mort", Michel Fourniret avait avoué en mars sa responsabilité dans l'affaire: "Je reconnais là un être qui n'est plus là par ma faute", avait-il déclaré à la juge. Il avait estimé "pertinent" que le corps de la fillette puisse se trouver dans l'une de ses anciennes propriétés des Ardennes.

En août, Monique Olivier, qui avait déjà accusé son ex-mari du meurtre de la fillette, a été mise en examen, pour "complicité". Michel Fourniret a été déclaré coupable en 2008 des meurtres de sept jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001 et condamné à la perpétuité incompressible, puis à nouveau condamné en 2018 pour un assassinat crapuleux.

En février 2018, il a avoué avoir tué deux autres jeunes femmes dans l'Yonne: Marie-Angèle Domece, disparue en 1988 à 19 ans, et Joanna Parrish, 20 ans, retrouvée morte deux ans plus tard.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Homicide conjugal : à Besançon, une convention pour améliorer la prise en charge des mineurs

Le procureur de la République Etienne Manteau a présenté ce mercredi 15 janvier 2025 au tribunal judiciaire de Besançon et en compagnie de responsables judiciaires et d’institutions médicales et du Département du Doubs, la nouvelle convention permettant une amélioration de la prise en charge des enfants dans le contexte d’un homicide conjugal. 

Une nouvelle magistrate et un vérificateur installés à la chambre régionale des comptes Bourgogne-Franche-Comté

La chambre régionale des comptes Bourgogne-Franche-Comté a procédé jeudi 9 janvier 2025 à l’installation d’une nouvelle magistrate, Marina Albrecht, lors d’une audience solennelle présidée par Emmanuel Roux, président de la chambre. À cette occasion, un nouveau vérificateur, Fabrice Taillard a prêté le serment exigé pour l’exercice de ses fonctions.

La plainte contre la secrétaire fédérale du Parti socialiste classée sans suite à Besançon

Le 26 décembre dernier, la première secrétaire fédérale du PS avait été placée en garde à vue suite à dépôt de plainte de la part d’un homme de 70 ans qui avait été prélevé de 80 euros. Aucune charge n’a été retenue, la faute étant due à une erreur de saisie informatique, a-t-on appris ce 14 janvier 2025.

Faute médicale à la naissance : l’hôpital Nord Franche-Comté condamné à indemniser un homme handicapé

L'hôpital Nord Franche-Comté (HNFC), implanté près de Belfort, a été condamné à verser près de 1,5 million d'euros à un jeune homme lourdement handicapé depuis une faute médicale survenue lors de sa naissance en 1998, a-t-on appris mardi 7 janvier 2025 auprès du tribunal administratif de Besançon.

À Besançon, deux associations alertent sur le danger des pratiques de stationnements en ville

En 2020, les associations ''Trottoirs libres !'' et ''Association vélo Besançon'' ont saisi la ville de Besançon pour dénoncer les arrêts et stationnements illégaux sur trottoirs et bandes cyclables, en violation du code de la route et de la loi handicap de 2005. Le 17 décembre 2024, la Cour d'appel du Tribunal administratif a rendu son jugement : pas de condamnation pour la ville de Besançon.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 2.1
ciel dégagé
le 18/01 à 12h00
Vent
0.98 m/s
Pression
1028 hPa
Humidité
81 %