Figure emblématique de la musique classique, Seiji Ozawa a démarré sa carrière en remportant le Concours de jeunes chefs d’orchestre de Besançon en 1959, devenant rapidement le lauréat le plus emblématique de la compétition. Il fut le premier chef d’orchestre asiatique à s’imposer dans le monde entier, dirigeant les plus grandes formations tels les orchestres de Boston, de Chicago ou le Wiener Philharmoniker.
Sa brillante réussite a donné au Concours de Besançon une notoriété très forte dans le monde entier, et particulièrement en Asie, suscitant bien des vocations de jeunes artistes espérant faire le même chemin.
En 2007, au firmament de sa carrière, Seiji Ozawa choisit de revenir à Besançon à l'occasion des 60 ans du Festival et du 50e Concours de jeunes chefs d’orchestre. Il reprend la Symphonie Fantastique de Berlioz avec l'Orchestre National de France pour un concert de clôture mémorable à Micropolis devant un public conquis.
Depuis quelques jours, les témoignages de chefs d’orchestre et de musiciens se multiplient dans le monde entier, rappelant l’immense chef qu’il était et le modèle qu’il fut pour plusieurs générations de jeunes chefs, comme le maestro Yutaka Sado (président du jury du 58e Concours de Besançon) : "Sans lui, je n'aurais jamais voulu être chef d'orchestre. J'ai eu la chance de recevoir ses conseils et de vivre de belles expériences à ses côtés […] Bien sûr, je me souviens de ses nombreuses et excellentes interprétations. Mais ce qui me manque le plus, c'est sa personnalité : son humour sans prétention, son dynamisme, sa gentillesse, son équité et sa bonne humeur".
(Communiqué du Festival international de musique de Besançon)