Dîner aux chandelles au Sauvage mardi 21 mars. Pourquoi ?

Mardi 21 mars, une trentaine de restaurateurs lyonnais éteindront les lumières pour laisser place aux chandelles au sein de leur établissement. Initiée  par l'association des Toques blanches lyonnaises, cette action dénonce la hausse des coûts d'énergie en France. Hugo Mathieu, chef du restaurant Le Sauvage à Besançon et membre des Toques blanches depuis le 17 avril 2022, se joindra à l'initiative. 

© Pixabay

Mardi 21 mars, les amateurs de gastronomie dîneront à la seule lumière de la bougie. Hugo Mathieu, chef du restaurant gastronomique Le Sauvage, a souhaité suivre l'initiative des Toques blanches lyonnaises pour dénoncer la hausse des coûts d'énergie. "On souhaite se faire entendre tout en continuant d'exercer notre travail. Mardi soir, je ferai mes menus habituels, mais chaque table disposera de bougies pour éclairer la salle. Il n'y aura aucune lumière sauf dans la cuisine", a-t-il précisé.

Une facture d'électricité qui aurait augmenté de 84 %

Pour cause, la facture d'électricité du Sauvage affichait 15.000 euros pour ces deux derniers mois, soit trois ou quatre fois plus qu'en temps normal. Selon les chefs lyonnais, la hausse du coût de l'électricité aurait atteint les 84 % en 2023. Un cri d'alarme, lancés par les restaurateurs qui espèrent obtenir un soutien du gouvernement. “On sera dans le noir pour symboliser le manque de perspectives sur l'avenir que l'on a, mais aussi pour dire que, pour certains restaurateurs, ce sera bientôt le noir complet parce qu'ils vont fermer boutique", a ajouté Christophe Marguin, président des Toques blanches lyonnaises, dans un article du Figaro publié dimanche 19 mars.

©
Quitter la version mobile