D'importantes suies de combustion ont été observées sur le secteur de Planoise cette semaine. Pas d'inquiétude à avoir selon Antony Joly, directeur maitrise de l'énergie au GBM, ce problème était dû "à un test" et a été "rapidement repéré". Une seule chaudière a été concernée, celle du fioul (la chaufferie de Planoise compte une dizaine de générateurs : chaudière biomasse, gaz et fioul).
"Mercredi, lorsque les premières fumées se sont échappées, nous étions en train de procéder à un test. C'est un des plus vieux générateurs (il date de 2007 et la première chaudière bois date de 2006). Cette étape est nécessaire, car la chaudière fioul sert de générateur lors de grands froids et fait office de secours si l'un des autres venait à tomber en panne", indique-t-il.
Quel impact sur la santé ont eu les fumées noires ?
Le directeur est clair : "des particules fines, donc polluantes ont été émises. Mais elles ne l'ont été que "quelques minutes" (5 à 10 mercredi et ce vendredi) Cela a pu paraître plus long car les fumées sont encore visibles même si nous venons de couper" (...) Cela s'est passé sur une faible durée d'émission et a été très vite dispersé dans l'air. Il n'y a pas de danger pour la santé", précise-t-il en indiquant que la sonde d' oxygène sera changée ce week-end.
D'autres essais seront effectués lundi prochain.
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Pour rappel, la chaufferie urbaine de Besançon, avec ses 100 MW de puissance installée, alimente en chauffage et eau chaude sanitaire environ 20 000 équivalents logement ( établissements médicaux, publics, sociaux, scolaires, commerciaux, de loisirs ou sportifs et industriels) dont plus de 8.000 logements dans le quartier de Planoise.