Ces quatre villes pourront à terme rejoindre les quinze grandes villes françaises qui bénéficient déjà de ce statut. L'assouplissement figure dans un article final du projet de réforme de statut de Paris adopté mercredi, qui modifie les conditions d'accès de ces intercommunalités au statut de métropole.
"Deux de ces villes seraient éligibles au titre de leur statut de capitale régionale et deux du fait de leur nombre d'habitants", souligne Olivier Landel, délégué général de l'association France Urbaine, qui regroupe les grandes villes, métropoles et agglomérations. "La différence par rapport au texte antérieur, c'est qu'il n'est plus nécessaire d'avoir déjà acquis les compétences d'une métropole pour le devenir. On peut le devenir et acquérir les compétences", résume-t-il.
"Dijon et Orléans, qui en sont les capitales régionales, ont milité avec de bons arguments pour qu'il y en ait au moins une dans leur région"
Le statut de métropole est un atout en terme de visibilité et d'attractivité économique. Par ailleurs, deux des treize nouvelles grandes régions métropolitaines créées en janvier 2016 - Centre et Bourgogne-Franche-Comté - n'ont pas actuellement de métropoles.
Le projet de réforme du statut de Paris, avec son article concernant les métropoles, doit être examiné à l'automne par le Parlement. "Il y avait beaucoup de conditions à réunir pour intégrer ce club des métropoles, qui est très fermé et qui doit le rester sinon il perd de son intérêt", s'est réjoui le maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau (LR), dont la ville remplit selon lui "les fonctions de centralité d'une métropole en matière économique et culturel, mais aussi de santé avec son CHU et d'éducation avec son université généraliste et ses grandes écoles".
(AFP)