"Il a été hospitalisé hier soir après une intervention du Samu. Je pense qu'il n'était pas conscient", a déclaré mardi à l'AFP Sophie Medjeberg, vice-présidente de l'association Handi-Mais-Pas-Que, confirmant une information de la radio RTL. Celle-ci confie craindre que le malade ait été transporté à l'hôpital et soigné contre sa volonté. Ce qu'elle n'a pu confirmer auprès de l'intéressé.
"On m'a dit qu'il avait récusé devant témoins son droit de refus de soins. J'ai réclamé qu'il me le confirme en personne au téléphone, mais ses propos n'étaient pas intelligibles. Depuis, j'attends l'autorisation de me rendre à son chevet", a-t-elle indiqué à l'AFP. Désignée comme mandataire par M. Cocq pour l'assister dans sa fin de vie, Mme Medjeberg avait contacté le médecin traitant du malade lundi soir pour lui demander de prodiguer des soins de confort après que l'auxiliaire de vie qui accompagne M. Cocq eut constaté qu'"il était délirant, avait de la mousse aux lèvres et du sang dans les selles".
Ce n'est qu'après coup que Mme Medjeberg a appris son transfert au CHU de Dijon. "En vertu de la déclaration de refus de soins, on devait m'appeler immédiatement mais cela n'a pas été le cas", a-t-elle regretté. "On ne peut pas soigner quelqu'un contre sa volonté. Je suis la personne de confiance à prévenir et l'hôpital me balade depuis lundi soir".
(Source AFP)