DIAPORAMA L'inauguration de la LGV avec vitesse mais sans précipitation

Publié le 09/09/2011 - 18:13
Mis à jour le 09/09/2011 - 18:13

Les manifestations d’inauguration de la ligne à grande vitesse (LGV) se sont poursuivies ce vendredi avec de nombreux voyages en TGV.

Après le passage de la tornade présidentielle, le calme est revenu ce vendredi sur la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône. Ce sont des « petites » célébrations qui ont fait office d’inauguration de la LGV à Auxonne (Côte d’Or), Rioz (Haute-Saône) et, en soirée, au viaduc de la Savoureuse (Territoire de Belfort).

Ces trois haltes ont accueilli les invités des entreprises ayant construit la ligne ou ceux des co-financeurs. A Rioz, l’ambiance était bon enfant, loin des badges et des contrôles de la veille, avec une vingtaine de comédiens de la troupe parisienne TNT (Théâtre national terroriste) assurant l’animation.

Après un petit tour en TGV avec les élus régionaux, le soleil est revenu en même temps que les discours. Après le patron de la ligne, Xavier Gruz, qui a félicité les « les hommes et les femmes » qui ont réalisé l'infrastructure, c’est la présidente de Région qui a ouvert la voie encore sous l’émotion de son excès de vitesse à 352 km/h aux commandes de la rame...

Marie-Guite Dufay (PS) a mis en avant le rôle central des collectivités dans la mise en œuvre du projet initié en 1986 par Jean-Pierre Chevènement et mis en musique par Raymond Forni. « Ce TGV est une chance formidable que nous nous sommes donnés pour préparer l’avenir de la Franche-Comté. Nous devons en tirer le meilleur parti. Il doit favoriser l’emploi et permettre l’arrivée de cadres et d’universitaires », a souhaité la présidente du conseil régional en rappelant aussi que « c’est en Franche-Comté, avec Alstom, qu’est née la grande vitesse ferroviaire ». « Nous ne revendiquons pas assez fort cette paternité », a-t-elle regretté.

Pour Yves Krattinger, sénateur PS et président du conseil général de Haute-Saône, l’arrivée du TGV « reconnecte » le département « à deux espaces essentiels, l’Aire urbaine et Besançon ». « L’enjeu crucial était que les deux nouvelles gares soient du bon côté. Elles sont bien situées pour les Hauts-Saônois. Pour nous c’est l’essentiel », a rassuré Yves Krattinger en estimant que « les habitants de l’est du département n’ont plus le droit de parler d’enclavement »

La célébration s’est terminée par un spectacle original relatant le combat de l’homme avec la machine, d’un comédien avec une pelleteuse.


Gilbert, chauffeur de pelle : « Un pincement au cœur »

Ce vendredi, rien ne lui aurait fait plus plaisir que de faire un petit tour dans le TGV. Gilbert Guyot, conducteur d’engin, a participé au chantier dès l’intervention des géologues en 2005. Il connait le tracé sur le bout des doigts.

« J’ai eu un énorme plaisir d’être dans le train pour la première fois. J’ai ressenti un vrai pincement au cœur au cœur », a raconté le chauffeur de pelle âgé de 51 ans.

« C’est beau, magnifique, impressionnant », a complété le salarié de l’entreprise Climent qui a eu en permanence entre 30 et 40 personnes sur la ligne.

Même satisfaction pour Gaëtan Lalanne, 29 ans, responsable de la « bourreuse », machine impressionnante qui fait le nivellement de la voie. « C’est vraiment agréable de circuler sur la voie que j’ai créée. Par rapport aux autres lignes à grande vitesse, elle a un confort exceptionnel », a précisé le jeune salarié de l’entreprise TSO.

 Excès de vitesse pour Marie-Guite Dufay

La présidente de la Région a pris les commandes du TGV sur une quarantaine de km entre le pont de la Lizaine, à hauteur de Héricourt, jusqu’à Rioz. Marie-Guite Dufay est montée jusqu’à 352 km/h pour une vitesse autorisée à 320 km/h. Le préfet de Haute-Saône, présent dans la cabine de pilotage, a fermé les yeux…

La présidente a vite pris goût à la grande vitesse : « A 240 km/h, on a l’impression de se traîner », a-t-elle raconté à la descente du train dans un éclat de rire.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Le ras-le-bol des habitants de la rue Battant : ”Ici, tout est cadré pour que ça se passe mal !”, la Ville s’en défend

Depuis deux ans, des riverains de la rue Battant disent accumuler les mauvaises expériences et se sentent délaissés par la Ville de Besançon. Insécurité, vente d’alcool tardive, nuisances sonores et odorantes… Malgré plusieurs sollicitations auprès des services de la municipalité, rien ne serait proposé, encore moins mis en place pour rendre cette rue plus agréable au quotidien, de jour comme de nuit. Nous avons rencontré Sylvain, co-animateur d’un comité de voisins, qui ne sait plus quoi faire pour changer les choses. Nous avons également échangé avec Damien Huguet, adjoint de quartier.

Fusillades à Besançon : les élus communistes demandent un deuxième commissariat

Dans un communiqué du 19 janvier 2025, Hasni Alem, au nom des élu(e)s communistes au conseil municipal de Besançon, apporte son soutien aux victimes des fusillades à Besançon et Avanne-Aveney, salue le déploiement de CRS dans la ville, et demande la création d’un deuxième commissariat de police pour "avoir les effectifs nécessaires".

Lutte contre le trafic de drogue à Besançon : Anne Vignot demande ”un véritable arsenal réglementaire et des moyens humains”

Dans un communiqué du vendredi 17 janvier 2025, la maire de Besançon Anne Vignot réagit à la dernière attaque en date du 15 janvier sur la vitrine d’un barber shop rue Rivotte à Besançon. Très probablement en lien avec le trafic de drogue, la maire dit vouloir s’attaquer au problème complexe international qu’est le narco-trafic avec autre chose que des solutions qu’elle qualifie de ”simplistes”. Explications.

Christophe Grudler accompagne Emmanuel Macron au Liban

Le député européen Christophe Grudeler (Renew Europe – MoDem), rapporteur permanent pour le Liban au sein de son groupe politique Renew Europe, accompagne le président de la République Emmanuel Macron et son représentant personnel Jean-Yves Le Drian lors d’une visite officielle à Beyrouth ce vendredi 17 janvier 2025.

Motion de Censure : pour Myriam El Yassa, le PS reste “dans l’opposition au gouvernement Bayrou”

Dans un communiqué du 16 janvier 2025, la première secrétaire fédérale du Parti socialiste du Doubs réagit à la motion de censure déposée jeudi dernier contre le gouvernement de François Bayrou. Dans celui-ci, elle explique que si le PS appelle à « préserver la démocratie et le dialogue social face aux enjeux du gouvernement Bayrou », il reste cependant « dans l’opposition au gouvernement Bayrou ».

Ludovic Fagaut interpelle la municipalité après les coups de feu rue Rivotte à Besançon

Comme nous vous l’annoncions dans un article ce matin, de nombreux coups de feu ont été tirés dans la nuit de mardi 14 et mercredi 15 janvier 2025 au Rivotte à Besançon. Ludovic Fagaut, président du groupe d’opposition Besançon Maintenant, a souhaité interpeller municipalité sur plusieurs points…

François Bayrou va prononcer son discours de politique générale… à quoi s’attendre ?

C’est une tradition pour les Premiers ministres, mais pas obligatoire : au début de leur exercice, ils prononcent un discours de politique générale devant l’Assemblée nationale qui servira de feuille de route au gouvernement. François Bayrou est très attendu, notamment sur les questions de la réforme des retraites et du budget. Ce discours est prévu ce mardi 14 janvier à 15h00.

L’université de Franche-Comté change de nom : Allenbach appelle Woronoff à revenir sur sa décision

C'est désormais officiel : l'université de Franche-Comté a changé de nom pour se nommer unniversité Louis et Marie Pasteur, comme l'a annoncé la présidente, Macha Woronoff lundi 13 janvier 2025. Un changement qui n'est pas du tout du goût du Mouvement Franche-Comté.

Mobilité, climat, santé, logement, économie… Les voeux d’Anne Vignot pour l’année 2025

Ce vendredi 10 janvier, c’était au tour de la maire de Besançon, présidente de Grand Besançon Métropole et présidente du Centre communal d’action sociale Anne Vignot, de présenter ses voeux pour 2025 lors d’une cérémonie au Palais des sports. Le préfet, les représentants des forces de l’ordre et de l’armée, les élu(e)s du conseil municipal, des élu(e)s départementaux et régionaux ainsi que chefs d’entreprises et des agents municipaux et de l’agglomération, soit les ”forces vives” du territoire étaient présentes.

Entrées payantes à Notre-Dame : à Dijon, Rachida Dati “espère” encore “convaincre” le diocèse

La ministre de la Culture Rachida Dati a dit jeudi toujours "espérer convaincre" le diocèse de Paris de faire payer aux touristes la visite de Notre-Dame, "ce qui permettrait de financer l'ensemble du patrimoine religieux" dont 4.000 édifices sont en péril.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 9.47
légère pluie
le 23/01 à 00h00
Vent
7.5 m/s
Pression
1004 hPa
Humidité
85 %