Devenir sous-officier dans l’Armée de Terre

Publié le 26/09/2022 - 07:00
Mis à jour le 26/09/2022 - 10:11

PUBLI-INFO • Devenir sous-officier dans l’armée de Terre, que ce soit par carrière ou par niveau d’études, est un parcours d’accomplissement individuel et collectif. Le sous-officier est un meneur d’hommes, un technicien et un spécialiste au savoir-faire reconnu. 

Il y a quatre périodes d’intégration par an selon les modalités suivantes :

  • Être de nationalité française
  • Avoir entre 17,5 ans et 29 ans
  • Avoir le bac au minimum (ou un diplôme de niveau IV)
  • Avoir réalisé sa JDC
  • Passer les tests d’évaluation et être apte médicalement

Chacun a la possibilité d’être guidé de manière personnalisée/individualisée (à chaque profil correspond un avenir possible), par un conseiller en recrutement : soit directement en poussant la porte d’un CIRFA ou grâce au site SENGAGER.FR le candidat a rapidement accès à un maximum d’information.

Rencontre avec le maréchal-des-logis Pauline, contrôleur de sécurité aérienne au 1er régiment d’hélicoptères de combat

Le maréchal-des-logis Pauline a une spécialité pas comme les autres. Elle est contrôleur de circulation aérienne dans l’armée de Terre. Oui, dans l’armée de Terre aussi, il existe des contrôleurs aériens ! Ils appartiennent à l’aviation légère de l’armée de Terre. 

Que faisiez-vous avant de vous engager ? 

Maréchal-des-logis Pauline : "J’ai passé un bac ES dans un lycée du 77. Après quoi j’ai fait une licence de droit privé." 

Comment ça s’est passé pour vous engager ? 

Maréchal-des-logis Pauline : "J’ai franchi les portes du CIRFA en ayant une petite idée en tête. J’avais déjà écumé le site sengager.fr pour me renseigner sur les spécialités. J’y avais découvert celle de contrôleur de sécurité aérienne dans l’armée de Terre. 

Ensuite, j’ai passé mes évaluations militaires à Vincennes et j’y suis revenue pour les évaluations spécifiques aux contrôleurs de circulation aérienne de l’ALAT. Quelque mois plus tard, je partais en direction l’école nationale des sous-officiers d’active pour ma formation." 

Comment se passe la formation ? 

Maréchal-des-logis Pauline : "J’ai tout d’abord effectué 8 mois de formation à Saint-Maixent, à l’école des sous-officiers. On y apprend à devenir un soldat : on apprend à tirer, marcher au pas, mais également la topographie, le combat, la vie en campagne. On y apprend beaucoup sur soi et sur les autres grâce à l’unité qu’on peut avoir dans une section. Cette période de 8 mois n’est pas facile.  Donc on se serre les coudes et l’ambiance de cohésion et de solidarité est vraiment top. Ensuite, j’ai fait une formation d’une année au Centre d’Instruction et de Contrôle de la Défense Aérienne. C’est complètement différent. On y apprend la circulation aérienne générale et militaire, des notions de météo, le matériel aérien et encore bien d’autres choses pour la partie théorique. Ensuite on s’entraîne sur simulateur pour se mettre dans les conditions réelles du contrôle aérien. "

© Armée de terre

Après ça, on est directement contrôleur en unité ? 

Maréchal-des-logis Pauline : "Non pas tout à fait. Ensuite on est affecté dans une unité, pour moi le 1er régiment d’hélicoptères de combat. On travaille d’abord sous le contrôle d’un instructeur avant de pouvoir être autonome." 

Concrètement, qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ? 

Maréchal-des-logis Pauline : "J’aime le fait qu’on échange avec beaucoup de gens, militaires, civils, et même d’autres nationalités lorsque l’on est en OPEX par exemple. On ne s’ennuie jamais, aucune journée n’est pareil et surtout, je suis fière de me voir confié cette responsabilité. Car gérer le trafic aérien d’une zone de vol, ce n’est pas rien. Mais grâce à la formation qu’on reçoit, je suis confiante en mes capacités tout en continuant à apprendre chaque jour." 

Un conseil pour ceux qui aimeraient se diriger vers cette voie ? 

Maréchal-des-logis Pauline : "Oui, renseignez-vous sur sengager.fr et dans les forums. On peut y découvrir une vocation qu’on ne soupçonne pas et qui permet de s’épanouir pleinement dans un métier hors du commun." 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Société

Le Challenge sécurité routière inter-collèges du Doubs primé nationalement

Ce jeudi 12 décembre 2024, à Paris, la déléguée interministérielle à la Sécurité routière, Florence Guillaume, a remis le prix IdéeSR à cinq initiatives locales de prévention de l'insécurité et de la mortalité routières. Parmi ces cinq lauréats figure un projet porté par des collégiens du département du Doubs. 

Sondage – Êtes-vous pour ou contre débaptiser les fêtes de “Noël” en fêtes de “l’hiver” ?

En France, quelques municipalités comme Nantes ou Angers ont fait le choix de changer l’appellation des festivités de fin d’année. Pas de "fêtes de Noël" à Nantes où l’on préfère parler de "Voyage en hiver" ou de "Soleils d’hiver" à Angers.  Et vous, pensez-vous qu’il faille débaptiser les fêtes de "Noël" en fêtes de "l'hiver" ? C’est notre sondage de la semaine !

À Besançon, les députés du Doubs se font passer un savon par les agriculteurs : ”On va vous suivre à la culotte !”

Au lieu d’emmurer une permanence d’élu, la Fédération départementale des syndicats agricoles du Doubs et les Jeunes agriculteurs du Doubs, ont ”exigé” le dialogue à travers une rencontre avec les cinq députés du territoire ce lundi 9 décembre à la suite du vote de la motion de censure à l’Assemblée nationale mercredi dernier. Des échanges animés, sans tabou ni détour, se sont tenus dans une salle du Groupe rural du Doubs à Besançon.

Entretien avec Nicolas Penin, grand maître du Grand orient de France en visite à Besançon

LONG FORMAT • Le grand maître du Grand orient de France, Nicolas Penin, était en visite ce vendredi 6 décembre 2024 à l’occasion des 260 ans de la Franc-Maçonnerie à Besançon. Invité par un la loge bisontine, Sincérité, parfaite union et constante amitié réunies (Spucar), plus ancienne de Besançon, Nicolas Penin nous a accordé une interview en vidéo long format au temple maçonnique de la rue Emile Zola.

UFC Que choisir : Magie de Noël… pas toujours pour les achats !

À l'approche des fêtes de fin d'année, l'association l'UFC Que choisir Doubs-Territoire de Belfort, souhaite mettre en garde les consommatrices et consommateurs lors de leurs achats de Noël. Quels sont le points de vigilance ? Faut-il plutôt acheter en magasin ou sur Internet ? Jean-Pierre Courtejaire, administrateur de l'UFC Que choisir du Doubs-Territoire de Belfort répond...

Bourgogne-Franche-Comté : 145.000 actifs de moins d’ici 2050 selon une étude de l’INSEE

D’ici 2050, la région Bourgogne-Franche-Comté pourrait compter 145.000 actifs de moins, passant de 1,27 million en 2021 à 1,12 en 2050. C’est en tout cas ce que semble montrer la dernière étude de l’INSEE sortie le 5 décembre 2024 et qui met en avant l’une des plus fortes baisses régionales. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 2.1
légères chutes de neige
le 15/12 à 03h00
Vent
2.09 m/s
Pression
1031 hPa
Humidité
94 %