Après avoir d'abord brigué l'investiture LREM, c'est finalement sous la liste sans étiquette "Ensemble !" , soutenue par le maire sortant qu'Alexandra Cordier s'était présentée à l'élection pour la mairie de Besançon. Elle avait recueilli à l'issue du premier tour 4,5% des voix. Voici sa réaction :
Yves-Michel Dahoui, adjoint en charge de l'éducation à la Ville de Besançon :
"La décision d'organiser les élections municipales le 28 juin est une absurdité. On restreint l'accès à tout sauf aux urnes.... Entre ceux qui sont pressés de remporter la victoire et ceux qui sont pressés d'en finir pour préparer les prochaines élections présidentielles l'intérêt du peuple apparaît accessoire.... Pourtant à au moins deux reprises dans l'histoire récente ( municipales et cantonales) les élections avaient été reportées d'un an pour des motifs moins graves et impérieux qu'aujourd'hui !... On ne peut que s'interroger sur la sincérité d'un scrutin pour lequel ne se déplaceront pas les personnes à risques dont, notamment, les personnes âgées. Il est très probable que les recours se multiplieront.... Un sondage vient en outre de constater qu'une large majorité des Français était hostile à la date du 28 juin... Mais qui se soucie de leur avis ? "
Pour la liste BesanPlusieurs candidats du premier tour de l'élection municipale de Besançon et des élus ont souhaité réagir suite à l'annonce du Premier ministre indiquant un deuxième tour des municipales le 28 juin prochain.çon Verte et Solidaire menée par Claire Arnoux et soutenue par la France Insoumise (qui a récolté 8% des voix lors du premier tour de l'élection municipale de Besançon) le constat est clair :
"Edouard Philippe annonce un second tour des élections municipales le 28 juin prochain (tout en précisant que c’est une décision réversible). Pour que la campagne ne soit pas « un facteur de circulation du virus », il faudrait « privilégier les campagnes numériques ». Or, une élection ne se résume pas à l’organisation d’un jour de scrutin. Une élection est la possibilité pour les citoyennes d’être informées des diverses offres politiques, de débattre, de faire porter leur parole ; une campagne doit permettre d’entraîner la conviction. Or nous savons toutes et tous que les campagnes numériques ne touchent que par cercles de proches.
L’exécutif continue une fuite en avant suite à son « péché originel », à savoir le maintien du premier tour en pleine épidémie, alors que tous les signaux d’alarme étaient au rouge. L’abstention avait été importante le 15 mars dernier. Qu’en sera-t’il si le deuxième tour a lieu le 28 juin, quand un sondage indique que seules 27% des Françaises sont favorables à cette date ? Quelle sera la représentativité d’une telle élection ?
Et comment avoir confiance en ce gouvernement, qui depuis le début de cette crise n’a cessé de montrer son improvisation, son incompétence et s’est distingué par des mensonges répétés notamment concernant les masques (inutiles, obligatoires, jamais en pénurie…) ? La tenue de ce second tour dans de telles conditions pose de réels problèmes démocratiques. Une élection ne devrait jamais être une formalité administrative à accomplir au plus vite."
Jean-Philippe Allenbach, candidat pour la liste "Les Régionalistes" a obtenu 2% des voix à l'issue du premier tour de l'élection municipale de Besançon. Voici sa réaction transmise par communiqué :
"Le scrutin a été largement faussé du fait de l’appel à rester chez soi lancé par le gouvernement juste avant le scrutin, avec pour conséquence directe une abstention à plus de 50% des électeurs de plus de 50 ans. Et ce, largement au détriment du candidat régionaliste qui avait constaté lui-même sur le terrain que c’était précisément cette catégorie de l’électorat qui était la plus favorable à ses idées
Pour le 2ème tour, il appelle à ne voter en aucun cas pour Anne Vignot car incarnation même de l’écologie la plus radicale et la plus intrusive.
Et, en plus, soutenue par cette vieille alliance « écolo-socialo-communiste » au pouvoir dans la ville depuis plus de 20 ans et donc pleinement responsable du bilan désastreux, notamment sur les plans démographique, économique, et sécuritaire. Sans oublier la perte par Besançon de son statut de capitale régionale.
Et enfin dont le programme visant à concentrer au maximum les habitants dans des immeubles collectifs et les transports en commun apparaît aujourd’hui comme particulièrement obsolète au vu du nouvel impératif sanitaire de distanciation sociale.
Étant en excellents termes à la fois avec Ludovic Fagaut et Eric Alauzet, il va par ailleurs œuvrer activement et sans plus attendre à la constitution d’une alliance réunissant républicains, macronistes et régionalistes, dans une liste d’ « Union pour Besançon » laquelle, à son avis, "ne fera qu’une bouchée" de la vieille alliance naphtalineuse « écolo-socialo-communiste ».
Mieux vaut partager le pouvoir, que se retrouver dans l'opposition ! "