CHU de Besançon : des voiturettes pour conduire les enfants au bloc

Deux nouvelles voiturettes électriques ont fait leur arrivée au service de chirurgie pédiatrique du CHU de Besançon en janvier 2024. Les voitures ont pour but d'égayer le séjour hospitalier des jeunes patients 

© CHU Besançon

Après les plafonds ludiques, le CHU ne cesse d’améliorer la prise en charge des jeunes patients.

Le départ des enfants au bloc opératoire est souvent un moment compliqué, et peut générer du stress à la fois chez le jeune patient et chez ses parents. Mais au CHU, les bambins ont la chance de pouvoir effectuer ce trajet compliqué au volant de quatre petits bolides électriques dont deux nouveaux. Une manière de redonner le sourire et de détendre enfants, et parents avant un événement souvent plein d’appréhension. 

Pour l’établissement, la méthode mise en place depuis 2019 a désormais "fait ses preuves et replace l’enfant au centre du processus". En plus des voiturettes, le chemin jusqu’au bloc opératoire est agrémenté d’un parcours ludique et sécurisé matérialisé par des marquages ludiques au sol mais aussi d’une signalisation aux murs, aux faces d’ascenseurs, aux rétrécissements des portes etc.

Améliorer le bien-être de l'enfant et limiter l'usage de sédatifs

En donnant un aspect ludique à ce parcours, le personnel hospitalier transforme un moment qui était source d’angoisse en jeu. En activant la volonté de l’enfant, la méthode "améliore son confort". Que ce soit pour l’enfant ou sa famille, "ce dispositif améliore leur bien-être à l’hôpital" tranche le CHU.

Autre aspect non négligeable du dispositif, celui-ci permet de réduire le stress et donc "l’usage de sédatifs en amont de la chirurgie" ajoute le CHU. Ce projet répond donc à un enjeu de diminution de la prémédication chez les patients de manière générale, et chez l’enfant en particulier.

Les voitures sont issues d’un don de l’association orléanaise Dauphin Handicap, à l’initiative du projet Hopilote (contraction de hôpital et pilote).

En France ce sont près de 250 hôpitaux qui ont déjà recours à ce dispositif afin de "diminuer l’appréhension des enfants juste avant l’intervention chirurgicale" conclut le CHU.

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